Nil Laforest peut enfin profiter du Centre sportif

ACTIVITÉ PHYSIQUE. Nil Laforest a été une sorte de «coordonnier mal chaussé» au cours des dernières années. Même s’il a été l’un des principaux acteurs dans la construction du nouveau Centre sportif à l’école secondaire de La Ruche, il n’avait encore jamais profité de cette infrastructure dédiée à l’activité physique. Du moins jusqu’à ce qu’il découvre le Pickleball. «J’ai commencé ce sport il y a quelques mois et c’est la première fois que je m’inscris à une activité du Centre sportif. Auparavant, lorsque j’y mettais les pieds, c’était pour discuter avec les administrateurs ou encore lors des étapes de sa construction», rigole M. Laforest, nouvellement retraité du secteur immobilier. Sport de plus en plus en vogue au Québec, le Pickleball (un hybride entre le tennis, le badminton et le ping pong) possède un noyau bien enraciné sur la scène locale. «Le Club de Pickleball La Ruche-Magog compte 140 joueurs et nous avons des matches cinq jours par semaine. Notre organisme est l’un des plus importants locataires du Centre sportif La Ruche», fait valoir Nil Laforest. Les 6 et 7 octobre prochain, l’endroit sera l’hôte d’un deuxième tournoi d’envergure provinciale. On y a attend plus de 250 joueurs et joueuses. «On a vraiment un beau centre pour tenir ce genre de compétitions. Ce qui m’étonne toutefois, c’est de constater qu’il est presque trop petit, même si on a ajouté des gymnases et une piscine semi-olympique. Ça prouve qu’il y avait un réel besoin et que les gens ont compris l’importance de l’activité physique dans la vie de tous les jours», poursuit M. Laforest. «Et il faut préciser que ce centre, qui a coûté 23 M $, est le deuxième plus gros projet des dernières années à Magog, après celui de l’agrandissement de l’hôpital.» En couple sur le court Même s’il fréquente l’endroit à titre de «retraité», l’ancien agent immobilier rappelle que c’est d’abord pour les jeunes qu’il a investi quatre ans de sa vie à titre de président du comité d’agrandissement du Centre sportif. «Nous avons eu notre fille à un âge plus avancé (autour de 40 ans) et j’avais promis à ma blonde Johanne (Vallières) que j’allais m’occuper du côté sportif pour la jeunesse», a indiqué celui qui s’est également impliqué dans l’organisation du Cirque des étoiles Memphrémagog. Décoré de la Médaille de l’Assemblée nationale en 2016, Nil Laforest s’est fait un peu plus discret depuis ce temps. Il a néanmoins continué de donner de son temps pour la Fondation de l’école La Ruche, un autre organisme qui lui tient à cœur. «Je suis un ancien de La Ruche (il a fait partie de la première cohorte en 1974-75) et je trouve important qu’on continue de s’intéresser à la Fondation. Il y a plein de belles choses qui se font au sein de cette école. Et ce qui me réjouit, c’est qu’il y a maintenant des anciens plus jeunes que nous qui prennent la relève et qui ont des idées plein la tête», a-t-il louangé, en faisant notamment référence au président Todd Pouliot. Bien que sa propre fille soit aujourd’hui une adulte, Nil Laforest continue d’avoir un sentiment familial lorsqu’il fréquente les gymnases de La Ruche. Sa conjointe, une ancienne championne de tennis et de badminton, a décidé elle aussi de se lancer dans l’aventure du Pickleball. «On va jouer ensemble dans la catégorie double mixte lors du tournoi de Magog. J’ignore si on va connaître de bons résultats, car on a dû apprendre à la vitesse grand «V» au cours des dernières semaines», précise-t-il en riant. «Johanne et moi, nous nous sommes connus grâce aux Jeux du Québec en 1995 (à Sherbrooke) et c’est encore le sport qui nous réunit aujourd’hui», a fait remarquer ce passionné de la vie.