Michael Simard impressionne devant les siens au Trimemphré Magog

TRIATHLON. Le Magogois Michael Simard a réalisé tout un baptême du feu, le week-end dernier, avec une victoire à sa première participation à un demi-Ironman. Il était également l’un des plus jeunes participants à 20 ans inscrits à cette épreuve longue distance (23 ans et moins) en plus d’être le premier Magogois a remporter une telle compétition sur les rives du lac Memphrémagog.

Humble, il hésite à se considérer comme un triathlète ayant volé la vedette lors de la 27e édition du Trimemphré. Il avoue néanmoins avoir apprécié l’expérience d’avoir mené toute la course devant les siens tout au long des 1,9 km de nage, 90 km de vélo et 21,1 km de course à pied, sous un soleil de plomb. « Je n’avais fixé aucun objectif ni attente, explique-t-il. Il s’agissait d’un défi personnel qui s’est très bien déroulé, probablement parce que je suis assez compétitif de nature. »

Michael Simard en a surpris plusieurs, surtout qu’il se spécialisait davantage sur des plus courtes distances par le passé. Il compte maintenant affronter autant les courtes et les épreuves d’endurance en raison de son succès et de son potentiel.

L’hiver dernier, il a d’ailleurs participé à un camp d’entraînement en altitude, en Équateur. Ont suivi quatre courses au Chili, à Punta Cana et aux États-Unis, tout en complétant ses études collégiales à distance. « J’ai aimé l’expérience, car ces épreuves étaient très relevées, raconte-t-il. Je suis satisfait de mon expérience en plus d’avoir récolté des points associés à la Coupe continentale élite. »

Sa saison estivale se déroule aussi à son goût avec de bons résultats. Le 9 juillet dernier, il a décroché la sixième place au Championnat canadien de triathlon à Gatineau dans la catégorie élite et distance sprint (750 m à la natation, 20 km en vélo et 5 km à la course).

Il espère maintenant obtenir un laissez-passer pour les prochains Jeux du Canada. La nouvelle devrait tomber à la fin de l’été, juste avant qu’il amorce ses études en génie civil à l’Université McGill. Il continuera à s’entraîner dans un club civil afin de réaliser quelques rêves, comme des compétitions internationales d’ici deux ou trois ans, puis des Coupes du monde.