Les Cantonniers débutent avec un programme double à Trois-Rivières
CAMP D’ENTRAÎNEMENT. Quatre mois après avoir fait main basse sur la Coupe Telus, les Cantonniers de Magog sont de retour au boulot depuis dimanche avec le camp d’entraînement qui regroupe pas moins de 54 aspirants. Et ces prospects auront une première occasion de se faire valoir en disputant un programme double face aux Estacades de Trois-Rivières, ce soir en Mauricie.
Pour l’occasion, ce sont 40 joueurs qui seront en uniforme dans l’une ou l’autre des rencontres et qui tenteront d’impressionner l’entraîneur-chef Samuel Collard et ses acolytes.
Ceux qui seront laissés de côté auront l’occasion de se reprendre ce jeudi à Magog (19 h), face à Laval-Montréal. « Tous les joueurs auront la chance de disputer au moins un match hors-concours et il y aura aussi une joute intra-équipe avec de véritables arbitres, ce vendredi. Après cette séquence, on effectuera les premières coupures », indique Samuel Collard.
Ce dernier devra aussi composer la semaine prochaine avec plusieurs mouvements de personnel, occasionnés par les camps d’entraînement de la LHJMQ.
Dix-huit joueurs vont quitter pour leur camp junior. Certains seront partis quelques jours seulement, mais d’autres pourraient être absents plus longtemps, notamment ceux qui appartiennent à des équipes des Maritimes. Et même si des gars sont déjà repêchés, ça ne veut pas dire qu’on va les garder automatiquement. Il faut quand même garder quelques places pour notre relève », a précisé le pilote des Cantonniers.
Notons que ce sont deux anciens Cantonniers, Lewis Gendron et Justin Robidas, qui occuperont le rôle d’entraîneur-chef derrière le banc, ce soir à Trois-Rivières.
Un autre ancien Cantonnier, Frédérick Gaudreau, est pour sa part venu s’entraîner avec les joueurs, lundi, question de leur rappeler qu’une carrière au hockey se bâtissait avec de la détermination et du travail. « Fred n’a jamais été repêché dans la LHJMQ ni la LNH, et pourtant, il bénéficie d’un contrat de cinq ans avec le Wild du Minnesota. Il est le plus bel exemple de persévérance qu’on puisse trouver », a conclu Samuel Collard.