Christian Lavoie milite pour les dons « en personne »

FINANCEMENT. Sachant que plusieurs personnes ne sont pas nécessairement à l’aise ou intéressées à utiliser la formule de dons en ligne, l’ex-hockeyeur Christian Lavoie encourage les partisans des Cantonniers à faire des dons monétaires « en personne », afin de soutenir l’équipe en marge de sa préparation à la Coupe Telus.

Bien que la campagne de sociofinancement lancée il y a quelques jours via la plateforme « GoFundMe » fonctionne plutôt bien, il est toujours possible d’aller porter un chèque ou de l’argent comptant directement auprès du président Renaud Légaré, à la Cantine du Lac.

« S’il y avait eu un 6e match (pour la finale) à Magog, les gens auraient facilement dépensé 10 ou 20 $ à l’aréna. Alors, pourquoi ne pas offrir cet argent à l’organisation des Cantonniers? », suggère M. Lavoie.

Comme Magogois, on devrait se sentir interpellés par l’aventure des Cantonniers, car ils sont en quelque sorte nos représentants. « Quand l’équipe va partir pour l’Alberta (le 14 mai), c’est comme si on partait tous avec eux », laisse entendre celui qui a joué dans la Ligue midget AAA il y a près d’un quart de siècle.

« En tant qu’ancien joueur, je me rappelle comment c’était important d’avoir les gens de Magog derrière nous. On devenait alors une meilleure équipe ».

Lavoie était assistant-capitaine lors de la saison 1997-1998, année où les Cantonniers se sont inclinés lors du 7e match de la finale face aux Riverains du Collège Charles-Lemoyne.

Près de 2000 personnes étaient entassées dans l’aréna de Magog lors de cette joute ultime, où les visiteurs sont venus jouer les trouble-fête et remporter la Coupe Jimmy-Ferrari. « C’était une défaite difficile à avaler, mais c’était quand même tout un match de hockey. L’amphithéâtre était déjà rempli dès la période de réchauffement et on pouvait sentir la tension chez les deux équipes », exprime-t-il.

« Je n’oublierai jamais ce partisan des Riverains qui encourageait les joueurs avec un tambour. Même si on n’a pas gagné ce soir-là, ce sont des souvenirs mémorables », conclut Christian Lavoie.