Alexie Guay s’impose contre les Américaines

HOCKEY. À sa deuxième saison au sein de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans, la Magogoise Alexie Guay est appelée à jouer un rôle de premier plan. L’athlète de 17 ans a d’ailleurs montré de quel bois elle se chauffait la semaine dernière à Calgary, en permettant au Canada de remporter une série de trois rencontres face à Team USA. En plus d’accumuler cinq points en trois rencontres, la talentueuse arrière-garde a eu l’honneur d’inscrire deux buts, dont le filet victorieux, lors d’une victoire de 5-4 en prolongation dans le troisième et décisif duel. «Étant donné qu’on avait perdu le premier match (elle avait été l’unique marqueuse dans cette défaite de 2-1) et remporté le second duel, la troisième partie servait à départager les deux équipes. Ce fut toute une sensation de réussir le but vainqueur dans de telles circonstances», a-t-elle indiqué à son retour en Estrie. Alors qu’elle faisait tout juste son entrée dans le giron de Hockey Canada l’an dernier à pareille date, Alexie Guay avoue vivre une pression bien différente cette année. «Je me sens beaucoup plus à l’aise et j’ai l’impression d’avoir plus de liberté sur la glace. Étant donné que je suis l’une des quatre joueuses qui sont de retour avec la formation, j’ai compris que je devais faire preuve de leadership. On a même mis un «A» (assistante-capitaine) sur mon chandail, ce qui est une belle marque de confiance», a avoué la jeune femme. Nouveau départ au Vermont Après trois années passées dans le programme de hockey du Collège de Stanstead, Alexie Guay a décidé qu’elle était mûre pour un changement d’adresse. Elle joindra donc l’équipe féminine de la North American Hockey Academy à Stowe, au Vermont, à la fin du mois de septembre. «Pendant six mois, on va vraiment «manger» du hockey, puisqu’on aura environ 75 matches entre le 29 septembre et le 31 mars 2019. Ce sera une belle expérience pour moi et une très bonne préparation en prévision de mon entrée à Boston College l’an prochain», a-t-elle fait valoir. L’année 2018-2019 risque donc d’être passablement chargée pour cet espoir de l’équipe nationale olympique, puisqu’elle prendra assurément part aux Championnats du monde U18 au Japon, au début du mois de janvier, ainsi qu’aux Jeux du Canada à Red Deer, en février. «Les Jeux du Canada n’arrivent qu’aux quatre ans et je suis très chanceuse que ça tombe sur mon année d’éligibilité. En plus, si je réussis à me tailler une place sur l’équipe du Québec (une formalité, précisons-le), j’aurai la chance de travailler à nouveau avec Sarah Vaillancourt, qui était mon entraîneure à Stanstead au cours des trois dernières saisons», se réjouit-elle.