Vikings-Bills: l’échange de Stefon Diggs a rapporté aux deux clubs
ORCHARD PARK, N.Y. — Justin Jefferson aurait retenu l’attention de Stefon Diggs même si l’ailier espacé des Bills n’était pas lié à sa présence avec les Vikings.
«Ce serait dur de ne pas le remarquer, a confié Diggs. Quand vous êtes un des receveurs qui jouent à un haut niveau dans cette ligue, vous savez quels autres gars en font autant.»
Les Bills (6-2) vont accueillir les Vikings (7-1) dimanche, dans une confrontation de meneurs de section.
En envoyant Diggs à Buffalo en mars 2020, les Vikings ont obtenu le 22e choix au repêchage cette année-là. Ils ont jeté leur dévolu sur Jefferson.
Diggs et le quart Josh Allen sont devenus l’un des duos les plus productifs de la NFL, tandis que Jefferson s’est taillé un rôle de premier plan avec les Vikings.
Dirigé par un entraîneur recrue, Kevin O’Connell, le Minnesota semble avoir trouvé la bonne combinaison d’attaque et de défense, après deux années sans éliminatoires.
Meneur des Vikings avec 867 verges de réceptions, Jefferson est au deuxième rang de la ligue à ce chapitre, 10 verges devant Diggs.
«J’aime beaucoup la façon de jouer de Stefon, a dit Jefferson. Il veut aider son club en réussissant des gros jeux. J’ai appris à bien le connaître. C’est un super bon gars et je lui souhaite le meilleur.»
Allen est ennuyé au coude droit et son statut est incertain en vue de dimanche. Le réserviste serait Case Keenum, qui a montré un dossier de 11-3 avec le Minnesota en 2017.
Certains mettent en doute la validité du rendement des Vikings, vu qu’une seule de leurs victoires a été acquise face à un club au dossier gagnant actuellement.
La transaction impliquant Diggs fait l’unanimité, par contre.
«Il souhaitait un nouveau départ et ce qu’il a accompli depuis laisse croire qu’il avait raison, a dit le quart des Vikings, Kirk Cousins.
«C’était une grosse perte qui a été adoucie en voyant ce que Justin réussit à nous apporter.»
Diggs a mentionné qu’il n’y a pas d’amertume en lien à son départ du Minnesota.
«J’ai eu du très bon temps là-bas. Ç’a n’a pas fonctionné, c’est tout, a t-il fait valoir. Mon sentiment est que ça faisait partie du plan pour moi, du plan que Dieu avait pour moi. Je suis devenu plus mature et de très bonnes choses me sont arrivées.»
Les Vikings ont une tendance à des victoires arrachées tardivement, avec quatre occasions où ils ont pris les devants avec 2:30 ou moins qui restaient au cadran.
Ç’a été le cas à leur dernier match. Ils ont effacé un retard de 10 points et ont pris les devants pour de bon avec 12 secondes à écouler, grâce à un placement de 28 verges de Greg Joseph.