Mac Neil décroche l’or à la Coupe du monde devant ses partisans

TORONTO — Des dizaines d’enfants se sont penchés par-dessus la balustrade du Centre sportif panaméricain de Toronto, criant le nom de leurs héroïnes et suppliant d’avoir un autographe.

«Maggie!» «Kylie!» «Penny!» «Summer!» «Sydney!»

Les jeunes voix ont été les plus fortes quand l’Ontarienne Maggie Mac Neil a remporté la médaille d’or au 100 mètres papillon, dimanche.

Mac Neil a nagé la distance en 54,78 secondes, établissant au passage un record canadien. Elle a conclu le week-end avec le plus haut total de points, soit 58,5.

«Ça me rend tellement fière, a exprimé Mac Neil à propos des enfants qui l’ont interpellée. J’essaie encore de m’habituer à mon rôle, mais j’espère que je rends tout le monde heureux. Ça représente beaucoup d’avoir leur soutien et c’était très bien de les entendre crier dans la foule ce week-end.»

La Suédoise Louise Hansson (55,02) et la Brésilienne Giovanna Tomanik Diamante (57,41) ont également obtenu des médailles. 

Katerine Savard (57,68), de Pont-Rouge, a terminé au pied du podium. 

Le Canada a terminé l’événement avec cinq médailles d’or, neuf d’argent et sept de bronze, ce qui le place au deuxième rang derrière les États-Unis.

Même si le centre de 2300 sièges a accueilli les essais olympiques canadiens l’été dernier, avant les Jeux de Tokyo, les estrades étaient vides en raison des protocoles de COVID-19. Ce week-end, elles étaient remplies.

L’Américaine Beata Nelson (2:00,50) a remporté l’or au 200 m dos féminin, mais les Canadiennes ayant pris les trois places suivantes. 

L’Ontarienne Kylie Masse (2:02,21) a décroché l’argent tandis que Summer McIntosh (2:02,85) a obtenu le bronze puis Ingrid Wilm a terminé en quatrième place (2:02,94). 

Masse occupe maintenant le quatrième rang du classement général féminin cette saison. Elle espère que la compétition inspirera les jeunes à poursuivre leurs rêves et qu’ils voient ce qu’ils peuvent accomplir en natation.

«Je crois que c’est l’objectif ultime, a déclaré Masse, après avoir signé plusieurs articles. Ce serait extraordinaire de voir la natation comme le hockey au Canada, ou comme le soccer, le baseball ou le basketball. Je pense que c’est quelque chose que nous pouvons tous espérer et nous pouvons laisser un impact et un héritage dans ce sport pour que la natation devienne plus populaire au Canada.»

Nelson a également remporté l’or au 200 m quatre nages féminin en 2:05,08, Sydney Pickrem, d’Halifax, a terminé au deuxième rang en 2:05,23, et McIntosh a remporté sa deuxième médaille de la journée grâce à un chrono de 2:06,57. 

La Lavalloise Mary-Sophie Harvey a pris le huitième rang. 

Pickrem s’est entrainée à ce centre pendant près de 18 mois pendant les grosses journées de la pandémie. Elle a dit que c’était excitant de finalement compétitionner devant des partisans canadiens et de montrer à quel point le programme de Natation Canada a progressé depuis quatre ans.

«Je pense que c’est extraordinaire pour le Canada de voir ce haut niveau de compétition, a-t-elle indiqué après avoir signé des autographes. De savoir que le Canada en fait partie et nous en avons fait partie depuis quelques années. C’est simplement très plaisant de le montrer aux jeunes à la maison.»

Le circuit de la Coupe du monde continuera ses activités à Indianapolis, le week-end prochain.