Tribune libre: une situation invraisemblable

Recherchiste amateur en généalogie, j’ai, comme la majorité des intéressés, fait les premiers pas en retraçant ma propre lignée. Depuis mon retour dans la région, j’ai orienté mes recherches sur les familles souches de Magog afin d’identifier les premiers arrivants dans ma ville.

Il y a une beaucoup d’informations disponibles en ligne où plusieurs sites se spécialisent dans le domaine. Mais de temps à autre, il y a l’obligation de retourner aux sources et de consulter les données sous format papier. Ce matériel était disponible à notre nouvelle bibliothèque.

Ce fut donc une surprise de constater que le matériel de généalogie n’était plus disponible, car tout le bazar avait été remis à la Société d’histoire de Magog. Désirant m’assurer de la véracité de certaines informations généalogiques nouvellement acquises, je me suis rendu au Centre communautaire de Magog, ou le matériel se trouve maintenant entreposé.

Après multiples corridors et cul-de-sac, je me retrouve dans un réduit au sous-sol ou le préposé m’informe que je dois maintenant débourser pour avoir accès au matériel de généalogie.

Cette situation est invraisemblable. Après avoir bien modestement épaulé les Paul-René, Donald, Ernest, Maurice et une multitude de volontaires qui, contre vents et marée, ont réussi l’implantation de la nouvelle bibliothèque dans le présent site, il me semble que le principe du libre accès à l’information n’est plus respecté.

Après avoir fait face à un référendum inutile et évité des agendas personnels questionnables afin de favoriser la création d’un centre du savoir dans un site facilement accessible, je suis désappointé de la tournure des évènements.  Je me sens trahi.

 

Jules Lalancette

Magog