La Russie impose des sanctions contre le premier ministre britannique Boris Johnson

MOSCOU — La Russie interdit l’accès à son territoire au premier ministre britannique Boris Johnson et à une dizaine d’autres hauts responsables britanniques en représailles aux sanctions britanniques imposées à la Russie à la suite de son invasion de l’Ukraine.

Le ministère des Affaires étrangères de la Russie a annoncé samedi que cette interdiction d’entrer en Russie cible aussi un certain nombre de ministres britanniques ainsi que l’ancienne première ministre du Royaume-Uni, Theresa May.

Le communiqué du ministère russe cite «des actions hostiles sans précédent du gouvernement britannique, exprimées en particulier dans l’imposition de sanctions contre de hauts fonctionnaires» en Russie.   

«La ligne de conduite russophobe des autorités britanniques, dont le principal objectif est de susciter une attitude négative à l’égard de notre pays, la réduction des liens bilatéraux dans presque tous les domaines sont préjudiciables au bien-être et aux intérêts des résidants de la Grande-Bretagne. Toute attaque liée aux sanctions se retournera inévitablement contre leurs initiateurs et recevra une riposte décisive», précise le communiqué du ministère des Affaires étrangères russe.   

Vendredi soir, la Russie a annoncé l’expulsion de 18 diplomates de l’Union européenne (UE) de Moscou, en représailles à l’expulsion des 19 diplomates de la mission russe à l’UE et de la Communauté européenne de l’énergie atomique, un organisme  chargé de coordonner les programmes de recherche sur l’énergie nucléaire.

Dans sa réaction, l’Union européenne a déclaré que les expulsions annoncées par la Russie étaient sans fondement et que les diplomates de l’UE ciblés travaillaient dans le cadre de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques.