Volte-face: pas de fusion des commissions scolaires

ÉDUCATION. L’intention du ministre de l’Éducation François Blais de ne finalement pas fusionner les commissions scolaires provoque un grand soulagement, notamment à la CS des Sommets.

Le ministre a déclaré avoir évalué que le projet qui visait des économies était en fait non rentable. Tout le contraire de son prédécesseur Yves Bolduc qui prétendait épargner jusqu’à 1 M$ pour chaque fusion. «Je suis bien content que le gouvernement manifeste une ouverture par rapport aux représentations qu’on a faites», lance Jean-Philippe Bachand, président de la Commission scolaire des Sommets.

Rappelant qu’en 1998, l’exercice de fusion s’était soldé par des coûts de 70 M$ au lieu des économies souhaitées de 100 M$, M. Bachand défend le rôle des commissions scolaires. «Elles sont efficaces, peu importe la perception de la population», affirme-t-il, soulignant les efforts des organisations pour combiner différents services, dont le transport, entre autres.

Fini les élections scolaires?

Le projet de loi attendu du ministre Blais devrait trancher également sur la fin des élections scolaires. Un point sur lequel M. Bachand entend signifier son désaccord: «Je pense qu’on devrait au moins soumettre l’idée de le faire en même temps que les élections municipales. Ça se fait ailleurs dans la grande majorité des provinces canadiennes.»

Le ministre Blais a fait savoir cependant qu’il se réservait l’opportunité de fusionner là où des commissions scolaires seraient évaluées inefficaces.