Une nouvelle aile de 15 M $ au Havre des Cantons

La résidence Havre des Cantons lève le voile sur son projet d’expansion, qui nécessitera notamment des investissements de 15 millions de dollars.

Les dirigeants de l’établissement ont rencontré les élus magogois et quelques citoyens à l’occasion d’une séance d’informations publiques, hier soir (30 novembre). Lors de cette réunion, il a été possible d’apprendre que la nouvelle aile que compte bâtir le Havre des Cantons coûtera presque autant que la première phase du complexe (20 M $), construite il y a deux ans.

Les 153 appartements du Havre des Cantons ont tous trouvé preneur. Pour y entrer, il faut s’inscrire à une liste d’attente, qui comporte déjà une soixantaine de noms. «Nous construisons parce que la demande est là, explique la directrice de la résidence, Roxanne Bourgault. Magog est un milieu intéressant pour notre clientèle.»

La nouvelle construction, rattachée à la première phase, comprendra 68 nouveaux appartements, de même que 24 chambres pour les gens en légère perte d’autonomie.

Le projet, qui aura pignon sur la rue Ste-Catherine, nécessite un changement de zonage. Pour le moment, l’usage ne permet pas d’y établir une résidence pour personnes âgées. Également, la hauteur maximale permise est de 9 mètres, alors qu’on demande une hauteur permise d’une quinzaine de mètres. Précisément, l’édifice mesurera 12,5 mètres de haut et sera en recul (88 pieds) par rapport à la rue Ste-Catherine. «De cette façon, on aura la perception qu’il s’agit d’un édifice de trois étages, plutôt que de quatre, puisqu’on descend en plateau, raconte l’architecte du projet, Alexandre Blouin. L’espace entre la rue et l’édifice comprendra un stationnement et un aménagement.»

Le projet comptera également un toit vert plat, où les résidents pourront s’y reposer.

L’expansion, qui viendra bonifier la superficie de l’actuelle résidence de plus de 33 %, sera soumise à une consultation publique le 30 janvier prochain. Un registre sera également ouvert dans la semaine du 9 février pour les gens qui s’opposent au projet.