Un tour du monde musical avec les plus grands

FESTIVAL ORFORD. Des noms très connus du milieu classique prendront part au Festival Orford, qui se déroule cette année sous le thème des voyages et des écoles nationales. À l’agenda, entre autres, Alain Lefebvre, Stéphane Tétreault, Alexandre Da Costa, Les Violons du Roy, le Vienna Piano Trio et John Roney. Rendez-vous au Centre d’arts Orford, du 26 juin au 15 août.

Cette année, l’équipe du Festival Orford propose au public un grand voyage musical mettant de l’avant des incontournables, des artistes internationaux à découvrir, des musiciens de renoms et des événements marquants. Pour le directeur artistique de l’événement, Jean-François Rivest, il s’agit de l’édition la plus accessible depuis son arrivée en poste, il y a six ans.

«Je m’arrange toujours pour qu’on retrouve une belle variété, qui permet de présenter des spectacles pour tous les goûts. On retrouve des artistes qui ne sont jamais venus à Orford, et même que certains ne sont jamais venus au Québec auparavant», souligne M. Rivest.

Parmi les artistes qui prendront part au Festival, notons le pianiste Alain Lefebvre (18 juillet), qui n’était pas venu à Orford depuis quelques années déjà, le violoniste Alexandre Da Costa (10 juillet), le violoncelliste Stéphane Tétreault (24 juillet), le Nouveau Quatuor Orford (11 juillet), qui est considéré comme le meilleur quatuor à cordes du pays, l’Orford Six Pianos (1er août), qui sera accompagné d’une danseuse de flamenco, le pianiste André Laplante (26 juin), le montréalais d’origine ukrainienne Serhiy Salov (31 juillet), les violonistes virtuoses Nikki et Timothy Chooi (9 août), ainsi que les Violons du Roy (15 août), qui présenteront un programme de tango.

Quant aux musiciens internationaux, ils sont nombreux et de partout sur la planète. À l’agenda, entre autres, le Youth Orchestra of the Amercias, qui comprend plus de 80 musiciens d’une vingtaine de pays, la jeune prodige ontarienne Anastasia Rizikov (3 juillet), le pianiste allemand Martin Helmchen (23 juillet), qui est l’un des musiciens les plus convoités de la scène internationale, la famille Leahys (4 juillet), qui propose de la musique traditionnelle irlandaise et celtique, ainsi que l’ensemble Vienna Piano Trio (5 juillet). «Cet ensemble est réputé comme le meilleur au monde», souligne Jean-François Rivest.

Le directeur artistique ne manque pas de souligner la présentation de deux concerts jazz d’envergure, soit le concert de l’Orchestre national de jazz (8 août), qui a comme particularité de mettre à l’honneur les femmes en jazz, dont Marianne Trudel et Karen Young, ainsi que le concert de John Roney, qui réinventera pour l’occasion le Köln Concert, de Keith Jarrett. Ce concert a carrément marqué l’histoire du jazz.

«John Roney est l’un des pianistes les plus polyvalents à Montréal», souligne M. Rivest. «Je lui ai lancé le défi de nous refaire rien de moins que le plus important concert de piano jazz de tous les temps, qui fête cet été son 30e anniversaire. John, qui a pris plusieurs semaines pour réfléchir avant d’accepter de relever le défi, m’a dit que c’était la chose la plus difficile qu’il n’a jamais faite de sa vie! Je vous avoue que dans le département du jazz, j’aime lancer des défis aux artistes que j’admire», poursuit le directeur général du Festival Orford.

Classes de maîtres à profusion

Les grands passionnés du classique ont aussi rendez-vous avec les plus grands professeurs, dans le cadre des nombreuses classes de maitres publiques. À l’agenda des classes, entre autres, le violoncelliste Richard Aaron, de la Juilliard School, le pianiste John Perry, de l’University of Southern California, le violoniste Jonathan Crow, de l’Orchestre symphonique de Toronto, la violoniste Anne Robert, du Conservatoire de Montréal, la flutiste Paula Robison, du New England Conservatory, le pianiste Jean-François Latour, de l’Université de Sherbrooke, ainsi que le violoncelliste Michel Strauss, du Conservatoire national supérieur de Paris.

Sentiment du devoir accompli

Après six années au Festival Orford, Jean-François Rivest a choisi de se retirer. Il s’agit donc de sa dernière édition en tant que directeur artistique. Mais ce dernier quitte avec un sentiment du devoir accompli.

«Je considère avoir fait un cycle important, dans lequel j’ai réalisé les objectifs que je m’étais fixés en arrivant. Les deux dernières années ont été des records, tant à ce qui a trait au nombre d’étudiants sur place, que pour l’assistance aux concerts et les recettes. Évidemment, on espère continuer dans notre lancée. Le Festival Orford est en très bonne santé», conclut le directeur artistique. C’est le musicien Wonny Song qui le succèdera.

Pour plus de détails : www.arts-orford.org.