Un projet de murale refusé à Magog

PROJET. La Ville de Magog a refusé un projet de murale de 25 000 $ qui aurait été situé sur le mur blanc derrière la Ressourcerie des Frontières (Stationnement Bras-de-rivière).

Selon la mairesse de Magog, Vicki-May Hamm, ce projet était dans les discussions depuis quelques années déjà. Elle explique qu’il s’agissait d’une initiative du propriétaire de la Microbrasserie la Memphré, Todd Pouliot. «Ça fait au moins trois ans qu’on en discutait. En jasant, on s’imaginait un projet plus communautaire, par exemple une œuvre collective. Ça s’avérait toutefois un peu compliqué, alors il (M. Pouliot) a trouvé par lui-même un artiste et ils sont venus au conseil nous présenter un projet», mentionne-t-elle.

Mme Hamm indique que ce n’est pas le montant demandé, de 25 000 $, qui a fait reculer la Ville. «Le coût est correct en soi, mais on ne savait pas qui prendrait les responsabilités concernant l’entretien, s’il y avait des graffitis ou autres désagréments, par exemple. De plus, si l’immeuble était vendu, on n’avait pas la garantie que la murale pourrait rester», fait-elle valoir.

Un autre détail qui amenait des questionnements au sein du conseil est que la murale n’aurait recouvert qu’une partie du mur, alors que les élus auraient espéré qu’elle en recouvre davantage. «Je crois qu’il y aurait eu moyen de trouver une entente, mais à ce moment, on n’avait pas les informations nécessaires et ça a créé certaines inquiétudes au conseil. J’étais un peu déçue et je l’ai fait savoir. J’aurais aimé qu’on ose risquer un peu», de poursuivre la première magistrate.

Cette dernière précise que la Ville n’est pas du tout fermée à l’idée de futurs projets en ce genre, mais que les élus souhaitent d’abord avoir une réflexion plus globale avant d’aller de l’avant. «Présentement, on n’a pas de barème; on n’est même pas apte à analyser le projet dans le PIIA (plan d’implantation et d’intégration architectural). On se questionne à savoir si on voudrait avoir des murales ailleurs dans la ville aussi, et si oui, à quels endroits», de dire Vicki-May Hamm.