Un projet de 6 millions $ pour des lofts de montagne

Toujours dans un souci d’innovation, l’entreprise Vertendre se lance dans un tout nouveau créneau. Elle annonce la construction d’une quarantaine de lofts de montagne de concept unique à Eastman, grâce à un investissement qui pourrait atteindre jusqu’à six millions $.

«C’est vraiment un produit nouveau genre, très innovateur, affirme avec enthousiasme le président Alain Chagnon. Les chalets n’auront pas d’emprise au sol, eux qui seront construits sur pilotis en plein cœur de la nature. L’architecture est très contemporaine et épurée. Ce sera une occasion idéale pour vivre expérience bien spéciale.»

D’une superficie d’environ 35 mètres carrés, chaque loft sera autonome en énergie en étant muni de panneaux solaires ainsi qu’un chauffage de bio-masse. Un grand mur en verre orienté vers le sud contribuera également à chauffer les lieux.

Et dans l’objectif de maximiser l’espace, les designers ont fait preuve d’une grande ingéniosité, alors que le lit et la table s’intègrent dans le plancher. Les usagers n’auront donc qu’à les sortir en cas de besoin, avant de les déplacer comme bon leur semble grâce à un système sur roulettes.

Une dizaine de ces chalets originaux devraient voir le jour au cours de la saison estivale.

«Il s’agit d’une formule de location à court terme. On vise une clientèle très large, que ce soit une famille ou des amis qui désirent passer du bon temps. Il faut dire que les chalets ne sont pas très loin l’un de l’autre, ce qui est idéal pour des groupes.»

Alain Chagnon assure que ce projet a nécessité très peu de déboisement afin de respecter sa vocation première. En ce sens, les clients devront faire une petite marche de santé pour arriver à destination, alors qu’il est impossible de se rendre directement avec un véhicule.

En ce qui concerne le projet de l’hôtel de luxe sur le sommet du mont Sylvio-Lacharité, le président de Vertendre a confirmé que le dossier est actuellement sur la glace. De même que celui de la construction d’une télécabine sur rail qui ferait le lien jusqu’au sommet du Mont-Orford. «On attend de voir ce qui va se passer avec le dossier du Mont-Orford. Pour investir dans l’hôtel, il faut évidemment que la montagne reste ouverte. Car au fond, c’est l’essentiel du projet», a-t-il conclu.