Un défi «père-fille» à Tremblant

IRONMAN. Alors que certains planifient un voyage de rêve pour souligner une étape de vie importante, d’autres préfèrent s’offrir une épreuve mentale et physique hors du commun… comme un triathlon Ironman par exemple.

C’est le cas de Jean-Luc Dasté et sa fille Sophie, qui tenteront de réaliser ce tour de force – 3,8 km de nage, 180 km de vélo et 42 km de course à pied – le 21 août prochain à Tremblant, afin de souligner respectivement leur 50e et leur 25e anniversaire de naissance. «C’est Sophie qui a lancé l’idée de faire cette épreuve ensemble. Pour nous, ce sera une première sur cette distance et ce sera spécial de le faire en compagnie de ma fille», a laissé entendre le père de famille.

Chez les Dasté, le triathlon est pratiquement une religion. Du moins, un mode de vie incontournable.

Bien que très occupé par son rôle de directeur général de la Caisse Desjardins du Lac-Memphrémagog, le paternel continue de s’entraîner plusieurs heures par semaine, par passion et par défi.

Et ce, même si ce sport lui a valu un séjour aux soins intensifs il y a cinq ans, à la suite d’un coup de chaleur et d’une déshydratation. «J’ai passé quatre jours à l’hôpital, dont trois aux soins intensifs, mais je ne me souviens de rien. Après une expérience comme celle-là, on apprend à s’écouter et on comprend à quel point l’hydratation et l’alimentation sont importantes dans une épreuve longue distance», reconnaît Jean-Luc Dasté.

Incidemment, Sophie Dasté cumule elle aussi quelques mauvaises expériences dans la pratique de son sport. En avril dernier, elle a bien failli devoir mettre un terme à sa saison prématurément, après avoir été renversée à vélo par une voiture. «J’ai eu une vertèbre déplacée, mais j’étais de retour à l’entraînement après trois jours. Heureusement, le vélo n’a rien eu», lance-t-elle en riant.

Et même si elle travaille maintenant à temps plein à Montréal comme éducatrice spécialisée, la jeune femme de 25 ans continue de s’entraîner avec ses anciens collègues du Club de triathlon Memphrémagog lorsque son horaire le permet . «Quand j’ai besoin de rouler dans les côtes, c’est sûr que je reviens dans la région de Magog», précise-t-elle avec humour.