Un ancien dg de Magog au cœur d’une controverse

Un ancien directeur général de la Ville de Magog, André Rainville, se retrouve au cœur d’une controverse.

En effet, près de 2000 membres de l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) ont voté à 65 % pour la destitution de leur exécutif et de leur directeur général, en l’occurrence André Rainville, le 6 mai dernier.

Le mécontentement était palpable au Palais des congrès de Montréal, selon Le Devoir, La Presse et Radio-Canada, mais l’assemblée n’a aucun pouvoir décisionnel. La décision finale doit être prise par le conseil d’administration, qui ne partagerait pas le même avis que ses membres. L’exécutif et M. Rainville demeurent donc en place.

Par ce changement voté, les ingénieurs souhaitent changer la culture de ses dirigeants, qui n’auraient pas fait ce qu’il fallait, notamment, pour redorer l’image d’une profession passablement ternie et éclaboussée à la Commission Charbonneau.

André Rainville dirige l’OIQ depuis sept ans. Il assumait la vice-présidence à l’exploitation du Groupe Teknika avant d’hériter de la direction générale de la Ville de Magog en 1990, un poste qu’il a occupé jusqu’à 1995 après quelques houleux débats au conseil municipal de l’époque.