Saison du sirop d’érable tardive

Comme l’an passé, la région de l’Estrie connait une saison acéricole tardive. Cependant, tout n’est pas joué, selon la porte-parole de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, Caroline Cyr.

Jusqu’à présent, les quantités d’eau d’érable recueillies sont assez faibles, mais ces jours-ci seront favorables à la récolte. «L’écoulement a commencé aux alentours de Pâques, mais il y en a eu très peu. Ces derniers temps, les températures sont plus chaudes et ça va aider», souligne Mme Cyr.

L’an dernier, malgré un lent début de saison, plus de 19 millions de livres de sirop d’érable avaient été produites dans la région estrienne, ce qui plaçait cette dernière au troisième rang de production au Québec. De plus, il s’agissait pour la province d’une des saisons les plus productives des 20 dernières années.

Même si la saison actuelle pourrait prendre une tournure semblable à celle de l’année passée, la porte-parole ne veut rien prédire. «Ça dépend vraiment de la température. Idéalement, ça doit descendre en bas de zéro la nuit, et les journées ne doivent pas être trop chaudes», affirme-t-elle.

En 15 ans, le nombre d’érablières a presque doublé dans la MRC Memphrémagog, passant de 34 en 2000 à 57 aujourd’hui. Les dernières données concernant la superficie des érablières ainsi que le nombre total d’entailles de celles-ci datent de 2010. À cette époque, on notait près de 1500 hectares exploités dans la MRC et près de 185 000 entailles.