Rétro 2016: crise majeure à l’hôtel de ville de Magog

Impossible de passer sous silence les nombreux rebondissements qui ont secoué l’hôtel de ville de Magog en 2016. Une véritable crise en ressources humaines qui s’est terminée par le départ du directeur général Armand Comeau.

La situation était devenue à ce point problématique que la Ville a fait appel, en avril, à la Commission municipale du Québec pour l’aider à dénouer cette impasse. Il faut dire que depuis janvier, M. Comeau et le directeur des incendies de Magog, Luc Paré, ont été la cible d’allégations de harcèlement d’intimidation de la part de certains employés. Le conseiller Jean-Guy Gingras a même intenté une poursuite contre la Ville pour des propos jugés diffamatoires tenus par le plus haut fonctionnaire.

Les deux patrons ont été suspendus avec solde le temps que la Municipalité fasse la lumière sur ces allégations. Ils ont regagné leur poste plus d’un mois plus tard, mais la tension était toujours palpable.

Armand Comeau a notamment déposé une plainte à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail contre son employeur pour le traitement qu’il a subi. Les deux parties en sont finalement venues à une entente à l’amiable mettant fin au contrat qui les liait.

M. Comeau a été remplacé de façon intérimaire par Claude Marcoux, qui a laissé sa place en novembre au nouveau directeur général, Jean-François D’Amour. Ce dernier occupait des fonctions similaires à Sutton avant son embauche.

Quant à la poursuite de M. Gingras, une entente hors cour a finalement été conclue avec la Municipalité. En ce qui concerne Luc Paré, il été remplacé par Serge Collins pour une durée indéterminée.