Pierre Reid est préoccupé par sa circonscription d’Orford

Le député d’Orford, Pierre Reid, réduit sa charge de travail à Québec pour s’occuper davantage des défis de sa circonscription.

Il démissionne de la présidence de la Commission des transports et de l’environnement, une instance où les parlementaires débattent de projets de loi comme l’avenir du taxi, du transport en commun ou de l’automobile, par exemple. «Ce fut fascinant de collaborer avec des collègues engagés envers l’avenir du Québec, mais je préfère prioriser mon comté, plutôt que de passer  de longues heures à Québec», avoue-t-il.

La précarité de sa région le préoccupe énormément. Selon lui, la perte de 5000 emplois sur 10 000 depuis dix ans cause toujours des désagréments à bien des travailleurs, même après toutes ces années, surtout que la région n’a  pu attirer de grandes entreprises.

«À Magog, il y a des très riches et des très pauvres. Arrêtons de penser que tout est beau dans la région. Il y a encore des chômeurs moins scolarisés, des emplois moins rémunérés qu’avant et des travailleurs qui parcourent de nombreux kilomètres pour aller travailler. Qu’est-ce qui arrive avec ces gens? C’est là-dessus que je veux travailler, et je serai plus efficace à mon bureau de comté pour contrer la croissance de la précarité», insiste-t-il.

Il souhaite également aider davantage les PME, comme les entreprises associées aux technologies de l’information et des communications, qui s’enracinent de plus en plus dans la région. «Ces petites entreprises n’ont pas toujours le temps de trouver du financement ou dénicher des crédits d’impôt, par exemple. C’est le rôle d’un député à faciliter la vie des entrepreneurs, à les accompagner», laisse-t-il entendre.

Il abandonne ainsi une prime annuelle de 23 000 $, mais cette perte de revenu ne le préoccupe guère, assure-t-il.