Paniers de Noël: les Chevaliers de Colomb plus efficaces que jamais

ENTRAIDE. Le grand Chevalier Yvon Bélair n’avait jamais été témoin d’une confection de paniers de Noël aussi efficace à Magog, et il attribue cette réussite aux nombreux bénévoles y ayant participé.

En tout, ce sont environ 150 paniers de Noël qui ont été confectionnés par la soixantaine de généreux citoyens s’étant déplacés au sous-sol de l’église Saint-Patrice, jeudi. «Tellement de gens sont venus nous aider qu’à 14 h 30, les paniers étaient terminés. Jamais en 17 ans on a fait ça aussi rapidement», laisse entendre M. Bélair.

Vendredi matin, les premiers paniers ont été apportés aux personnes handicapées qui ne pouvaient venir les chercher. Les autres personnes recevant un panier avaient jusqu’à samedi midi pour venir en prendre possession. Encore une fois, c’est plus d’une vingtaine de bénévoles qui se sont impliqués dans la distribution.

En plus des denrées non périssables, des bons d’achat pour des denrées périssables se retrouvaient dans les paniers. Des cadeaux pour les enfants, bien emballés, étaient également classés en fonction de l’âge et du sexe à qui ils s’adressaient. «Tu vois immédiatement que les gens sont heureux. Tu vois le brillant dans leurs yeux, c’est un peu d’espoir. C’est formidable», de continuer le grand Chevalier.

Yvon Bélair mentionne que plusieurs demandes de paniers s’ajoutent régulièrement entre Noël et le jour de l’An, informant qu’il n’est pas trop tard pour donner. Le Salon de quilles Memphré, Nettoyage JL et la boutique Cyclone continuent d’amasser dons et denrées. Il est aussi possible de rejoindre directement Yvon Bélair au 819 822-7966. «Les paniers, ce n’est pas fini. C’est toujours possible de donner et ça me fera plaisir d’aller chercher ce que les gens ont à offrir», lance-t-il.

Un bénévole de longue date à la guignolée

Le Magogois Léo Fauteux s’implique dans la guignolée des Chevaliers de Colomb depuis plus de 40 ans, que ce soit dans la collecte ou dans la distribution. «Je ne me rappelle pas d’avoir manqué une année, même si parfois j’avais un peu moins de temps» d’indiquer le grand bénévole.

Le bénévolat prenant beaucoup de son temps, M. Fauteux n’a pas encore fait son sapin de Noël. «Ça, c’est secondaire. Ça passe derrière le plaisir d’aider. J’aurais pu faire autre chose aujourd’hui, mais c’est un besoin pour moi», continue-t-il.

Sa femme et lui ont plusieurs enfants et petits-enfants, et désormais quelques arrière-petits-enfants. Le septuagénaire voudrait bien sûr voir sa famille s’impliquer comme lui. «Mes jeunes s’impliquent tous d’une différente façon, mais j’aimerais aussi que les autres familles le fassent. Les gens doivent comprendre que pour recevoir, il faut aussi donner», d’observer Léo Fauteux.

Même s’il admet avoir quelques raideurs lors de certaines journées, ce dernier se considère chanceux d’avoir encore la santé. C’est pourquoi il continue de s’impliquer après toutes ces années. Il n’a cependant pas besoin de retourner très loin derrière pour partager une anecdote émouvante. «Ce matin, je suis arrivé chez une famille avec un cheval à bascule. La maman m’a sauté dans les bras et elle pleurait en me remerciant. Le peu d’essence que je dépense n’est rien comparé à ce que ça te fait vivre. C’est ça, la paye», conclut-il.