On prolonge le boulevard Poirier pour «appâter» de nouvelles entreprises

MAGOG. Désireuse de maximiser l’occupation de son parc industriel, et particulièrement le secteur situé des deux côtés de l’autoroute 55, la Ville de Magog entreprendra bientôt des travaux visant à prolonger de quelques centaines de mètres le Boulevard Poirier.

Ces travaux s’amorceront officiellement le 21 novembre et devraient être complétés à temps pour l’été 2017.

Selon le coordonnateur du développement industriel à la Ville de Magog, Donald O’Hara, le prolongement de cette voie routière permettra d’offrir entre 20 et 25 terrains pour de nouvelles entreprises. «Et comme on parle d’un secteur à haute visibilité, en bordure d’une autoroute et à proximité de tous les services, on va s’assurer que les espaces seront occupés par une forte densité de bâtiments. Plus les édifices sont grands et plus les emplois risquent d’être nombreux», prétend M. O’Hara.

«Si des entrepreneurs veulent des terrains pour entreposer de la marchandise à l’extérieur, par exemple, on va leur proposer des lots un peu plus éloignés de l’autoroute. Notre mandat est d’étudier toutes les demandes et de diversifier nos types d’entreprises», a-t-il ajouté.

Rejoindre Omerville en 2019

Tel qu’annoncé par les dirigeants de la Ville de Magog, le prolongement du boulevard Poirier n’est que la première phase du nouveau plan de développement du parc industriel. D’autres secteurs seront aménagés et mis à niveau d’ici les prochaines années, afin de pouvoir occuper l’ensemble des 1,6 million de mètres carrés disponibles.

Un second prolongement du boulevard Poirier devrait aussi permettre de rejoindre la rue Sherbrooke dans le secteur Omerville, tout juste à côté de Toyota Magog. «Cette phase est prévue pour 2019», a clarifié la mairesse Vicki May Hamm.

Rappelant que le développement économique était son cheval de bataille de la première heure, la première magistrate de Magog estime que le vent est en train de tourner favorablement. «Nous savons tous que le parc industriel a connu des heures sombres en 2008 et 2009, notamment, avec de nombreuses fermetures. Même si c’est difficile d’avoir un bilan exact des emplois, les informations nous laissent penser que nous avons retrouvé le chemin de la croissance, surtout si l’on considère que plusieurs locaux libres sont maintenant occupés. Je suis fière de notre plan de développement et j’espère que nous aurons autant de belles annonces pour le parc industriel que nous en avons eues récemment avec Magog Technopole», a-t-elle cité en exemple.