On demande une restriction de 250 mètres pour les «wakeboats»

VAGUES. Deux organismes de protection des plans d’eau de la région entreprennent des démarches pour diminuer les impacts négatifs des «vagues surdimensionnées» causées par les bateaux de type «wakeboat» aux lacs Memphrémagog et Lovering.

Le but de ces démarches est de faire passer la distance minimale de 100 à 250 mètres de la rive pour les embarcations utilisées notamment pour le wakesurf.

Commandée conjointement par la Société de conservation du lac Lovering (SCLL) et Memphremagog Conservation Inc. (MCI), une étude du département des Sciences biologiques de l’UQAM démontre que les vagues créées par les bateaux de type «wakeboat» sont celles qui causent le plus d’impact aux rives, particulièrement à 100 mètres des berges. «Et tous les passages à moins de 300 mètres ajoutent de l’énergie significative aux vagues naturellement présentes avec le vent», lit-on dans un communiqué publié par les deux organismes.

«Au niveau environnemental, l’impact des vagues a pour effet de favoriser l’érosion des berges et la turbulence générée par ces vagues remet en suspension quantité de sédiments. En se basant sur les résultats de l’étude, on peut extrapoler que l’impact des vagues surdimensionnées constitue également une menace pour la sécurité des baigneurs et des petites embarcations, et un risque de bris aux bateaux amarrés, aux quais et aux constructions en bordure des rives», ajoute-t-on.

La SCLL et le MCI demandent donc à la MRC de Memphrémagog et aux autorités municipales d’entreprendre les démarches auprès du Bureau de la sécurité nautique pour adopter cette nouvelle restriction concernant les «wakeboats». «L’adoption d’une telle réglementation favoriserait un voisinage harmonieux et sécuritaire des différents usagers de nos plans d’eau», estiment les deux organismes requérants.