Michèle Plomer publie son 3e tome de la saga Dragonville

Le 3e tome de la saga Dragonville de l’auteure magogoise Michèle Plomer a fait son apparition sur les tablettes des librairies le 12 novembre dernier. Après Porcelaine et Encre, voici Empois qui complète cette œuvre tant attendue par ses fidèles lecteurs. Et pour ceux qui voudraient découvrir l’intégralité de ce récit situé entre le Québec et la Chine, un seul volume regroupant les trois tomes a également été publié cette même journée.

Née à Montréal et demeurant aujourd’hui à Magog, Michèle Plomer a habité en Chine pendant quatre ans. Elle y a trouvé une liberté qu’elle se permet de redécouvrir chaque année lorsqu’elle y retourne. Cette liberté est partagée avec les lecteurs au moyen de la saga Dragonville. «Chaque famille a son mystère, ses non-dits, ses codes, des limites qu’il ne faut pas transgresser, et ça, on le découvre très bien dans Empois. Les secrets n’ont pas toujours un effet néfaste sur les générations à suivre. Parfois, ces secrets-là sont aussi des clés de bonheur», explique Madame Plomer.

Il s’agit également d’une histoire d’amour et de courage. «Ce qu’on découvre dans ce 3e tome, c’est un crescendo dans l’intrigue, une leçon d’amour, que l’amour transcende le temps, et même la mort.»

Aux dires de l’auteure, «ce 3e tome répondra aux questions que les lecteurs ont pu se poser après la lecture du second tome», sans que ceux-ci aient pu prévoir ce qu’il adviendra des personnages dans ce nouveau tome. «Il faut s’attendre à tout un revirement qui plaira fort probablement aux lecteurs», ajoute-t-elle.

Cette trilogie, écrite en environ quatre ans, a permis d’établir une formidable relation avec son éditrice aux éditions Marchand de feuilles. «Madame Mélanie Vincelette m’a très bien conseillée du début à la fin. C’est important pour un auteur de sentir que notre éditeur a confiance en notre projet, car on est toujours dans le doute quand on est créateur», indique celle dont le premier roman, Le jardin sablier, est paru en 2007, après plus de dix ans d’écriture.

Dans ses récits, elle veut que le lecteur ressente l’émotion, qu’il la goûte presque, grâce à un judicieux choix de mots et une description étoffée, à un point tel où un jour elle a reçu un message de quelqu’un qui croyait qu’il se trouvait devant la maison mythique de l’histoire de Dragonville sur le lac Memphrémagog. «Je ne savais pas à quel point je touchais une corde sensible avec cette symbolique de notre maison familiale, qui peut être physique, mais aussi métaphorique», affirme-t-elle.