Merci à toutes ces personnes qui travaillent dans l’ombre en santé

L’amour est la plus belle chose qui existe au monde. Il embellit l’existence, tapisse le cœur de douceur, ensoleille le regard et rapproche les personnes. Néanmoins, il devient très douloureux lorsqu’une personne à qui nous sommes très attachés doit quitter notre quotidien. C’est ce que nous avons vécu il y a quelques semaines avec ma mère Estelle Camiré Pellerin.

Âgée de 95 ans et 6 mois, elle a eu une vie heureuse et elle a gardé sa vivacité d’esprit et son humour jusqu’à la fin du mois de février. Son corps lui a alors fait faux bond et des pièces de rechange pour les modèles de collection, comme elle, n’existaient pas…

Les départs sont singuliers et celui de ma mère n’a pas fait exception. Elle a déjoué les statistiques, les pronostics et les signes. Elle est partie à l’image de sa vie, en battante. Que c’est grand la vie et la mort!

Nous avons eu le privilège de vivre les cinq derniers jours de cette femme d’exception dans l’aile des soins palliatifs de l’hôpital de Magog, entourés d’un personnel d’exception.

L’ambiance de quiétude et de sérénité qui habite ces lieux alors que ceux-ci sont empreints de nuées de douceur, d’ondes de tendresse et de profond respect. Les Sylvie C., Chantal, Christiane, Mélanie, Catherine, Pascal, Marik, Sylvie G., Josée et Nathalie sont aux petits soins autant avec nous qu’avec la personne qui vit ses dernières respirations. C’est une couverture qu’on vient poser sur nous, un moment d’échange et d’écoute, des caresses et des mots doux à celle que l’on veille, etc. Et que dire des médecins, Dr Masse et Dr Trudel qui sont bienveillants et soucieux que le passage se fasse sans douleur, merci!

Tout le personnel de même que les bénévoles de l’Envolée démontrent un grand professionnalisme fortement teinté de gentillesse et de bonté et leurs sourires illuminent le corridor et les chambres.

Vous avez toute notre gratitude et nous n’oublierons pas ces précieux moments du départ de maman Estelle qui s’est fait à l’aube de la Journée internationale des femmes, le 8 mars 2015. Je sais qu’elle vous dit aussi merci et ces mots sont écrits pour honorer sa mémoire parce qu’elle ne ménageait jamais les merci beaucoup!

 

Sa fille, Berthe Pellerin