Marina Audet: une tradition depuis 60 ans

L’équipe de la Marina Audet n’a pas fait les choses à moitié pour célébrer son 60e anniversaire alors que plus de 200 personnes ont pris part à une grande fête sous un chapiteau le 17 août dernier.

Un grand souper suivi d’une soirée dansante était à l’honneur pour ceux venus célébrer la troisième génération de l’entreprise, qui a été fondée en 1953 par Amédée Audet. À cette époque, la marina a bâti ses premières assises dans la Baie-de-Magog avant de déménager à son emplacement actuel sur la rue Hatley en 1985.

Entre temps, Ronald Audet a accepté de prendre le flambeau des affaires afin de poursuivre le travail entamé par son paternel. «J’ai grandi sur la marina en aidant mon père, se souvient celui qui est âgé aujourd’hui de 78 ans. C’était juste normal pour moins de prendre la relève. Je ne me serais pas vu faire autre chose!»

Une histoire de famille qui s’est enchaînée naturellement par la suite lorsqu’à son tour, près d’une vingtaine d’années plus tard, le fils de Ronald, Denis, a pris les commandes de ce grand projet. Il est d’ailleurs celui qui a la chance de célébrer ces six décennies d’aventures à titre de propriétaire. Malgré toutes ces années, il s’estime tous les jours privilégié de faire le travail qui le passionne. «On est tellement chanceux d’avoir un aussi beau lac. Il y a des gens qui viennent de Québec, de Montréal et de Trois-Rivières pour faire du bateau ici. Nous, on le voit tous les jours. C’est un environnement de travail inestimable», affirme Denis.

En plus de sa femme Chantal Goyette qui est en charge du service à la clientèle, le propriétaire peut encore compter sur l’expérience de son père Ronald. La preuve, le septuagénaire vient encore régulièrement faire sa visite au travail, que ce soit pour rencontrer les clients ou donner un coup de pouce pour certaines tâches. Le tout, à un rythme d’une personne qui peut maintenant se permettre de savourer chaque instant au maximum. «Venir à la marina, ça me permet de rester actif. J’ai la chance d’être en santé et de pouvoir faire ce que je veux, alors j’en profite le plus possible», conclut Ronald, qui n’a rien perdu du feu sacré qui l’a toujours animé.