«Magog demeure une priorité»

TOURISME. La directrice générale adjointe d’Escapades Memphrémagog, Annie Brunelle, assure que Magog était bien au fait des négociations entre son entreprise et la Ville de Sherbrooke entourant l’Orford Express.

Mme Brunelle réplique ainsi à la mairesse Vicki May Hamm qui affirme avoir appris la nouvelle dans les médias, comme tout le monde (voir autre texte). «Il y avait bel et bien des gens à la Municipalité qui étaient au courant de ce qui se passait. S’il y a un problème de communication à l’interne, qu’ils ne jettent pas le blâme sur nous», soutient Mme Brunelle, visiblement irritée par la tournure des événements.

La gestionnaire ajoute que Magog demeure une priorité et que la région bénéficiera des retombées annuelles provenant du train, quelle que soit la décision de Sherbrooke.

Au sujet de la voie de contournement, Annie Brunelle assure que les frais assumés jusqu’à présent par Magog sont minimes et qu’Escapades Memphrémagog allait couvrir entièrement les dépenses reliées à cette infrastructure.

«Je tiens à préciser que l’Orford Express est une entreprise bien rentable. On ne fait pas des millions, mais on fait de l’argent. Le but de se départir du train est de travailler sur d’autres projets, dont celui des condos à Orford. Si notre proposition est rejetée par Sherbrooke, on va poursuivre nos activités pour 2016», ajoute-t-elle.

Dans un monde idéal, comme l’explique Mme Brunelle, tous les employés et partenaires d’Escapades Memphrémagog auraient été informés avant que la nouvelle soit rendue publique.

Par contre, les circonstances ont fait en sorte que l’entreprise a été prise de court. «Ça ne justifie pas pour autant tous les commentaires désobligeants que j’ai lus sur Internet depuis ce matin (31 mars). Comme tout le monde, M. L’Espérance a des défauts, mais ce n’est pas un menteur, ni un magouilleur. Il offre de donner son train et pour le remercier, on le fait passer comme un méchant à la tête d’une grosse machine diabolique. C’est épouvantable d’insulter de la sorte un homme d’affaires qui croit en la région», conclut-elle.