Les sentiers de LAMRAC seront réparés d’ici la fin de 2017

SUBVENTION. Fermés depuis deux ans en raison d’une dégradation prématurée, certains sentiers du Marais de la rivière aux Cerises seront réaménagés d’ici la fin de l’année 2017 grâce à une subvention de 500 000 $ annoncée lundi par le député fédéral de Brome-Missisquoi, Denis Parradis.

Les travaux visant à réhabiliter les passerelles sur pilotis toucheront une section de 550 mètres du populaire sentier Le Petit Houx.

Ces passerelles avaient été aménagées en 1999, mais certaines portions se sont enfoncées dans le sol ou sont devenues trop abimées pour être parfaitement sécuritaires, entraînant leur fermeture préventive. «On pensait que la durée de vie des infrastructures serait plus longue, mais il faut se rappeler que c’était un projet pilote à l’époque et que nous ne savions pas nécessairement comment les matériaux allaient réagir. Il faut aussi préciser que ce sont les plus longs sentiers sur pilotis au Québec», a fait valoir la vice-présidente de L’Association du Marais de la rivière aux Cerises (LAMRAC), Georgianne Gagnon.

L’octroi de 500 000 $ est accordé par Développement économique Canada, via le Programme d’infrastructure communautaire du Canada 150. Ce montant vient s’ajouter à une autre tranche de 500 000 $ consentie par la Ville de Magog en 2015, pour des travaux d’amélioration.

À moyen terme, des améliorations seront aussi apportées aux autres sections qui sont toujours ouvertes mais qui, inévitablement, seront touchées par l’usure du temps.

Le site numéro 1 à Magog

Avec un achalandage annuel de 165 000 visiteurs, le site de LAMRAC (incluant les sentiers et le Centre d’interprétation du Marais) serait l’attraction touristique la plus populaire du territoire de Magog. «Et tout en étant la plus achalandée, nous sommes aussi l’attraction la plus appréciée parmi les 26 attraits magogois répertoriés par le site Trip Advisor», lance la directrice générale de LAMRAC, Stéphanie Houde.

Cette dernière s’étonne encore d’une telle popularité, d’autant plus que l’endroit bénéficie d’une très faible publicité. «Notre stationnement est souvent rempli, que ce soit la semaine ou la fin de semaine, et les voitures doivent parfois se stationner sur le chemin Roy. Samedi dernier, par exemple, les véhicules étaient garés de l’école Montessori jusqu’au chemin Couture», a-t-elle raconté.