Les parents aussi rigolent avec Philippe Laprise

Plusieurs ont connu Philippe Laprise à VRAK.TV, une chaîne télé particulièrement appréciée des jeunes. Il conserve cette popularité, mais ce sont maintenant les parents des plus jeunes qui apprécient également ses talents pour faire rire.

Père de 41 ans ayant trois enfants, il apprécie attirer de plus en plus de familles. «Les parents semblent surpris de voir que je n’ai pas 16 ans. Ils sont agréablement surpris. Les gens sont contents et ils passent une belle soirée en famille», explique-t-il.

Philippe Laprise croit être un des rares humoristes au Québec à présenter du contenu familial. Ses blagues sont accessibles, ne choquent pas et ne parlent pas de sexualité. «Mon show est destiné à tout le monde. Ce ne fut pas un choix, car c’est naturel chez moi», se confie-t-il.

Bien qu’ayant eu une vie professionnelle en humour avant son passage remarqué à VRAK.TV, il assure préférer la liberté que lui procurent les «one man shows» à la rigidité de la télé. «J’ai plus de liberté dans mes shows. Le contact avec le public est également direct et magique. Disons qu’on sait rapidement si une joke est bonne ou mauvaise», lance-t-il.

Philippe Laprise se considère chanceux de gagner sa vie en humour. Il n’y aura plus de millionnaire dans cette profession, selon lui, car le nombre d’humoristes est beaucoup plus élevé qu’auparavant. «Mais on gagne correctement notre vie, mais on doit aussi faire un peu de télé, de l’animation ou se lancer en affaires», résume-t-il.

Un nombre accru d’humoristes ne fera pas stagner ou affaiblir l’industrie de la blague, à ses yeux, car les gens ont encore plus besoin de rire qu’il y a 150 ans. «Ça va mal dans le monde, on n’a pas le choix de rire», s’exclame-t-il.

Concernant sa prestation du 29 septembre au Vieux Clocher de Magog, il invite les gens à venir s’amuser avec lui. Il propose un peu d’impro, de l’interaction avec le public, des blagues à casser, etc.

Intitulé «L’entre-deux», le spectacle aborde ce qui se passe entre deux shows. Selon lui, ce genre de laboratoire, qui frôle parfois le délire, pourrait émerger en un numéro de gala ou un début d’un troisième one-man-show.