Les affaires roulent bien aux Galeries Orford

ÉCONOMIE. Même si on dénombre la fermeture de quatre commerces depuis le début de la nouvelle année, les Galeries Orford sont loin d’appuyer sur le bouton panique. Les gestionnaires assurent au contraire que les affaires vont bien à Magog.

Le magasin électronique La Source ainsi que les boutiques de vêtements Revue et Studio Mode figurent parmi les sacrifiés. Une situation peu surprenante puisque les deux sociétés à la tête de ces bannières, soit RadioShack et Les Entreprises Vagabond, éprouvent d’importants problèmes financiers. Le dernier sur la liste des déserteurs est la bonbonnière La Boîte à bonbons.

Comme l’explique la directrice régionale en gestion d’actifs chez Sandalwood Management, Marie-Josée Marcoux, chaque début d’année amène son lot de fermetures dans le monde du commerce de détail. «Souvent, les propriétaires se donnent une chance ultime durant les Fêtes. Si ça ne fonctionne pas, ils plient bagages. C’est une situation normale pour nous, même si ce n’est jamais plaisant», affirme-t-elle.

Présentement, le taux d’occupation du centre commercial est d’environ 80 % avec une trentaine d’entreprises de commerces et services. Le petit nouveau est le Dollar King qui s’approprie une partie de l’ancien Zellers depuis novembre dernier.

«Sandalwood Management a quand même investi 500 000 $ en 2014 pour reconfigurer l’espace du Zellers ainsi que pour rénover la façade. Il y aussi le Centre Hi-Fi qui a mis beaucoup d’argent pour agrandir son local. Ce sont des investissements qui démontrent la bonne santé économique des Galeries Orford, et ce, malgré la conjoncture économique», ajoute le directrice régionale.

Il reste que le commerce de détail fait face à des changements importants et la région ne fait pas exception. Les achats en ligne constituent le principal défi que les commerçants doivent surmonter. «J’ai toujours dit qu’il faut être présent là où les gens sont. Aujourd’hui, de plus en plus de consommateurs utilisent leur tablette pour faire leurs achats. Il est donc important de bien se positionner dans le commerce électronique. Je crois aussi qu’il est maintenant essentiel d’être différent, d’offrir quelque chose d’unique, pour réussir à passer au travers.»

À défaut de confirmer la venue de nouveaux joueurs, Marie-Josée Marcoux dit travailler continuellement à améliorer son mix commercial. Pour Magog, l’un des objectifs est de mettre le grappin sur des commerces qui génèrent un achalandage plus régulier, voire quotidien. Le secteur de l’alimentation serait d’ailleurs un domaine ciblé par les Galeries Orford.

Rappelons que Métro Plouffe a été la dernière épicerie à avoir occupé le centre commercial, avant de faire place au Bureau en gros.