L’Américaine Valentina Vélasquez en prison pour quatre mois

CRIMINELLE. Au terme de deux semaines de détention préventive, Valentina Vélasquez de Newport au Vermont a choisi de régler ses dossiers avec la justice canadienne.

Son avocat, Me Benoit Gagnon de l’aide juridique a fait le nécessaire auprès des représentants de la justice provinciale et fédérale, respectivement Me Tian Meng et Me Alexandre Tardif, pour en arriver à un compromis. Il fut donc convenu que, contre un plaidoyer de culpabilité dans tous ses dossiers, la jeune femme écoperait d’une peine totale de 135 jours de détention à compter de maintenant.

Le 9 octobre, le procureur de la Couronne fédérale avait ajouté une nouvelle accusation aux dossiers déjà existants, à savoir d’être entré illégalement au Canada, le 26 septembre dernier. Pour cette infraction, une peine concurrente de 90 jours lui a été imposée. Elle a de plus reconnu s’être livrée à des voies de fait armées sur un policier, de conduite dangereuse, fuite des policiers et recel de véhicule.

Mme Josée St-Pierre de l’Agence des Services frontaliers a confirmé que dès sa libération de la prison, Mme Vélasquez sera prise en charge par les autorités canadiennes pour être conduite directement aux frontières américaines et remise entre les mains des autorités.

On se rappellera que la jeune femme aurait commis certains délits de l’autre côté des frontières, dans son pays, avant de se pointer illégalement au Canada. Elle devra donc être jugée chez elle pour ces crimes qu’elle aurait commis.

 

Par Bertrand Gosselin