La résistance s’organise au Chéribourg

ONDES.Un comité de citoyens s’active pour s’opposer à l’érection d’une tour de télécommunications de 40 mètres de Bell Mobilité dans le secteur Chéribourg.

Un groupe de bénévoles a déjà rencontré les propriétaires des 280 propriétés et une pétition circule sur Internet et au village de Cherry River. Pour la porte-parole du groupe, Marie Laberge, il faut que la Municipalité refuse l’implantation de cette tour pour tenir compte de la qualité de vie des citoyens qui ont choisi de vivre à la campagne.

«C’est insensé! Le Parc national du Mont-Orford refuse au nom de l’environnement, mais Bell et le Canton d’Orford ciblent un terrain de la rue des Hêtres situé à 12 mètres de ce même parc et à 14 mètres de la maison la plus proche», déplore-t-elle.

Ces opposants rappellent que la technologie des micro-ondes présente des risques pour la santé humaine, pour la faune, pour la qualité de l’environnement et pour la valeur des propriétés, qui baisserait, selon leur estimation, de 20 % à 30 %. «De plus, cette tour aurait une utilité restreinte, car elle ne réglerait pas les problèmes des citoyens du secteur Nord qui n’ont toujours pas accès à Internet haute vitesse», ajoute Mme Laberge.

Ce groupe se joint au mouvement général souhaitant empêcher la prolifération des tours de télécommunications.

Il espère également que ses doléances seront entendues et écoutées, d’autant plus qu’un récent jugement de la Cour d’appel du Québec a confirmé que la Ville de Châteauguay avait un droit de regard sur l’implantation de tours sur son territoire, même si la compagnie, Rogers dans ce cas, arguait que la loi sur les communications l’autorisait à ériger une tour à l’endroit désiré, soit au cœur d’une zone résidentielle.