La Maison de la mort donne la frousse à Magog!

HALLOWEEN. L’école primaire Princess Elizabeth, à Magog, était le théâtre d’une maison hantée des plus effrayantes, ce week-end, alors que plus d’une trentaine de comédiens se sont amusés à faire peur aux plus petits… comme aux plus grands.

Démarré il y a désormais six ans, le projet prend de l’ampleur année après année, jusqu’à être ouvert au public pour une première fois l’an dernier. «On a parti ça avec mes jeunes du service de garde et on a eu la piqûre. On avait pensé le faire ailleurs, mais l’endroit est idéal et on a une superbe entente avec la direction», d’indiquer la responsable du service de garde de Princess Elizabeth, Dominique Roy.

C’est donc plusieurs centaines de personnes qui sont passées dans la «Maison de la mort et ses histoires d’horreur» au cours de la fin de semaine juste avant l’Halloween. Cette version, adulte, compte sur des comédiens bénévoles de 13 ans à 76 ans. Un bâton lumineux est donné aux enfants qui y entrent un peu à reculons, afin qu’ils puissent traverser l’endroit sans crainte. Le jour de l’Halloween, ce sont les élèves de l’école qui pourront visiter la maison hantée, qui sera cette fois-ci remplie des enfants qui ont participé au projet.

Des scénarios terrifiants

Catacombes, zombies, salle de torture, salon funéraire rempli de vampires et clowns maléfiques… Tout ce qu’il y a de plus horrifiant y passe. «On essaie de changer l’histoire chaque année, alors ça prend plusieurs réunions de préparation. Il y a neuf scénarios différents dans la maison hantée», fait valoir un autre des organisateurs, Ricky Lewis.

Ce dernier ajoute que la conception de la Maison de la mort est un travail colossal. «C’est une planification qui est faite sur dix mois. Plusieurs personnes nous aident pour l’affichage, les repas ainsi que pour le camion dont on a besoin pour amener tout le matériel qu’on utilise. Sans eux, ce n’est pas possible», d’expliquer M. Lewis.

Mme Roy abonde aussi en ce sens. «Les parents du service de garde nous fournissent beaucoup de matériel et les enfants fabriquent des trucs dès la rentrée scolaire. Ils s’épanouissent beaucoup dans ce projet, et d’anciens élèves sont maintenant acteurs pour la version adulte», renchérit-elle.

Les fonds amassés par la maison hantée de l’école primaire Princess Elizabeth iront au Relais pour la vie de la Société canadienne du cancer.