La mairesse écrit l’histoire de Magog

Vicki May Hamm, la première femme élue à la mairie de Magog en 2009 a répété l’exploit aux élections municipales de novembre dernier avec une avance deux fois plus importante qu’à son premier mandat.

2013 aura donc été marquante pour la mairesse de Magog, autant sur le plan professionnel que personnel. Cette femme de 43 ans a notamment été opérée en juin pour le retrait de son utérus (grande opération). Quatre semaines de repos avant de retourner à son bureau de l’hôtel de ville et reprendre ses responsabilités. Elle devait sûrement s’impatienter pendant sa convalescence, car elle échangeait des textos avec des élus pour répondre à des questions soulevées par le public au conseil municipal.

La campagne électorale a également été difficile sur le plan personnel et familial. Les attaques de ses adversaires fusaient de toutes parts, surtout que Mme Hamm représentait une belle cible à titre de mairesse sortante. Deux tracas familiaux sont également venus la bouleverser quelques semaines avant le dévoilement du scrutin.

Le vote de confiance des électeurs magogois représente évidemment un moment fort de l’année 2013, mais des dossiers à gérer comme le suivi des inondations de septembre dernier, deux mois avant le scrutin, a également monopolisé son temps et son esprit.

Outre les travaux au conseil municipal, au CLD et MRC de Memphrémagog, aux commissions et comités municipaux, à la Conférence régionale des élus, Mme Hamm représente également la Ville de Magog sur des comités de l’Union des municipalités du Québec et de la Fédération canadienne des municipalités.

Elle trouve aussi le temps de représenter la Ville de Magog ou de donner son temps à des activités de financement ou de solidarité, comme le spectacle précédant les 40 ans de La Ruche, la 15e collecte de sang de Magog, le tournoi de golf du conseil municipal, la guignolée des Chevaliers de Colomb, etc. «Au-delà des poignées de mains, je m’implique activement en servant de la nourriture à des activités de financement ou en confectionnant des paniers de Noël», dit-elle.

Vicki May Hamm ne sait pas ce que l’avenir lui réserve après le présent mandat, qui se terminera en 2017, ou par la suite si elle soumet sa candidature pour une troisième fois. Une carrière dans le privé, plus particulièrement en développement économique, l’intéresse, tout comme un saut en politique provinciale ou fédérale. «J’ai été courtisé par des formations politiques du Québec et du Canada, mais, pour l’instant, j’adore le métier de mairesse. Avant de tenter ma chance comme député, va falloir que ça change à Québec et à Ottawa», prévient-elle.

Mme Hamm précise qu’elle serait davantage tentée par le travail de député sans ligne de parti et avec des dossiers qui progressent plus rapidement.

Mais avant de réorienter sa carrière, Vicki May Hamm veut contribuer non seulement à la relance de Magog, mais lui redonner son lustre d’antan. «Dans 25 ans, je vois Magog comme une ville qui a damé le pion aux grands centres en misant sur le concept de ville intelligente. Grâce à une population accrue à 35 000, Magog redeviendra prospère avec quelques milliers d’emplois supplémentaires d’ici 25 ans», assure-t-elle.

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