Jacques Demers derrière le futur complexe funéraire

ÉCONOMIE. Le maire de Sainte-Catherine-de-Hatley et préfet de la MRC de Memphrémagog, Jacques Demers, figure parmi les trois hommes d’affaires estriens derrière l’arrivée possible d’un complexe funéraire de deux millions de dollars sur la rue Sherbrooke, à Magog.

Tout en voulant rassurer la population, ce trio ne comprend pas les inquiétudes du voisinage de l’ancienne usine H. Fontaine, située près des rues Calixa-Lavallée et Didace, relativement au changement de zonage. «La vocation salon funéraire est pourtant permise à gauche, à droite et en face. De plus, on n’aura jamais autant de circulation qu’aux épiceries de l’autre côté de la rue Sherbrooke», explique l’un des promoteurs, Patrice Lamoureux.

Cet ancien directeur général du Parc de la gorge de Coaticook et gestionnaire d’entreprises depuis plusieurs années s’est associé à Stéphane Charron, de la résidence funéraire du même nom à Coaticook, ainsi qu’au préfet de la MRC de Memphrémagog et maire de Sainte-Catherine-de-Hatley, Jacques Demers.

M. Charron rappelle que son entreprise familiale existe depuis 52 ans. Il souhaite transposer expérience, expertise et réputation à Magog si le projet est accepté par les voisins. «On veut offrir le même service personnalisé que celui proposé depuis trois générations à Coaticook», résume-t-il.

Pour sa part, M. Lamoureux croit en une saine compétition, et ce, au bénéfice de la population. «On est convaincu que le bassin de population magogoise peut accepter un second salon funéraire, mais on ne débarquera pas avec nos gros souliers», assure-t-il.

Ces hommes d’affaires proposent un complexe funéraire offrant un service complet, mais sans la présence de fours crématoires.

De 20 à 25 personnes, à temps complet et partiel, pourraient se trouver un emploi si le Complexe funéraire Charron/Lamoureux voit le jour.

Un registre sera ouvert à l’hôtel de ville de Magog, le lundi 29 septembre prochain. Le conseil municipal tiendra un référendum sur la question ou supprimera le changement de zonage si 29 personnes expriment son opposition.

À l’inverse, avec moins de 29 signatures, les élus accepteront le changement de zonage et autoriseront la construction du complexe funéraire.