Ilot du Quai: la mairesse Vicki-May Hamm s’attend à des améliorations

La mairesse Vicki May Hamm préfère attendre les recommandations du comité consultatif d’urbanisme (CCU) avant d’exprimer son opinion sur les plans présentés de l’ilot du Quai II. Un nouveau projet de l’incubateur technologique au centre-ville de Magog.

La mairesse reconnaît avoir pris connaissance des maquettes dans la Reflet du Lac, qui a présenté en exclusivité les détails de ce projet dans son édition du 26 octobre dernier. Si elle dit ne pas avoir été choquée à première vue, elle rappelle toutefois qu’il s’agit d’un secteur stratégique qui mérite beaucoup d’attention. «Ce n’est pas une question de dire que j’aime ou je n’aime pas, mais c’est plutôt une question d’intégration, précise Mme Hamm. Cet endroit est situé dans une zone de transition où des bâtiments modernes, mais aussi plus anciens cohabitent. Il faut s’assurer que ce nouveau projet s’intègre le mieux possible.»

C’est pourquoi elle croit que des améliorations pourraient être apportées aux plans initiaux présentés par le promoteur Gilles Bélanger. Elle rappelle que pour l’ilot Tourigny, dont les travaux avancent à grands pas, les recommandations du CCU ont permis d’améliorer le look du vaste bâtiment. «Il y a eu beaucoup de travail entre la Municipalité et le promoteur pour l’ilot Tourigny alors je m’attends à la même chose pour ce projet», soutient-elle.

La première magistrate soutient être à l’aise avec la hauteur du bâtiment de trois étages qui respecte le maximum exigé de douze mètres. Deux étages serviront d’espaces de bureau pour les entreprises en technologies de l’information et des communications (TIC) et l’étage supérieur sera aménagé pour des condos. Un stationnement souterrain complète le projet.

Des bâtiments qui détonnent

Si beaucoup d’efforts sont investis pour que ces projets technos fondent dans le décor, la mairesse reconnaît que certains bâtiments dans les environs détonnent de cette modernisation. On n’a qu’à penser à l’ancien dépanneur chez Ted et la station-service, dont les infrastructures datent d’une autre époque. «On est conscient de cette réalité, mais pour l’instant, nous ne sommes pas à l’étape d’offrir des incitatifs pour que les promoteurs de ces espaces investissent à leur tour. Avec tout l’argent qui est mis dans ce secteur, je pense que le reste de la rue va se transformer naturellement», croit-elle.

Concernant la station-service, la mairesse rappelle qu’elle était en faveur du projet présenté il y a quelques années, qui aurait complètement modernisé l’Ultramar et le garage. Le conseil municipal en a jugé autrement. «Si on avait la chance de redessiner Magog sur une page blanche, il n’y aurait pas de station-service à cet endroit. Mais la réalité en est autrement et ce commerce jouit d’un droit acquis. Tant que c’est rentable, les proprios n’ont aucune raison de fermer. C’est pourquoi j’aurais préféré qu’on l’améliore, mais ce n’est pas moi qui vote», conclut-elle.