Illuminer le temps des Fêtes pour réchauffer les cœurs

NOËL. Lorsque le temps des Fêtes arrive, plusieurs décorent leur maison avec des lumières multicolores et des personnages de Noël. Rares sont ceux cependant qui y mettent autant de cœur que Suzanne Beaudoin.

Chaque année, Mme Beaudoin commence ses décorations dès le 1er novembre. «Je décorais pour l’Halloween quand mes enfants étaient là, mais je n’aime pas cette fête. Aujourd’hui, je ne décore que pour Noël, et mon mari dit que c’est assez», lance-t-elle en riant.

Bien qu’elle admette apprécier que les gens sourient devant tous ses efforts, la Magogoise mentionne qu’il s’agit d’abord d’un besoin personnel. «Je suis fière de donner ça à mes enfants et à plusieurs autres personnes, mais en premier lieu, c’est pour moi que je le fais. Ce sont des souvenirs qui sont dans mon cœur», dit-elle.

Suzanne Beaudoin se charge de la confection de tout ce qui se retrouve au sol. Plusieurs membres de sa famille, dont son mari Bruno Beaudoin, l’aident à compléter le majestueux décor. «Ce qui se trouve en hauteur, c’est mon fils, et c’est mon mari qui s’est occupé de l’érable. Les poupées, je les ai toutes habillées pareil, mais de différentes couleurs», d’expliquer la passionnée.

Ces décorations amènent bien sûr un engouement annuel. «Beaucoup d’amis et de gens de la famille viennent voir. Ma nièce me demande toujours quand je vais commencer, et l’an dernier, ma petite-fille voulait faire des câlins à toutes mes poupées. À l’intérieur, j’ai un petit cadeau animé qu’elle aime faire fonctionner. Ensuite, elle me regarde avec un gros sourire accroché au visage. Ça, c’est ma paye», laisse entendre Mme Beaudoin.

Un travail de grande ampleur

Cette dernière met au fait que de faire ces décorations lui amène une grande fierté. Depuis un accident de travail survenu il y a une quinzaine d’années, il s’agit d’un défi encore plus important. «Il y a beaucoup de choses que je ne peux plus faire, alors quand je regarde le résultat final et que je réalise que j’ai encore réussi, ça m’apporte beaucoup», indique-t-elle.

En plus des milliers de lumières et des nombreux personnages qui prennent vie sur le terrain, quatre haut-parleurs chantent Noël. «Avant d’avoir des lumières DEL, ça prenait trois breakers complets et il fallait que je joue avec les extensions pour pas que ça saute», se rappelle Suzanne Beaudoin.

Même après toutes ces années, elle continue d’être émerveillée quand vient le temps d’allumer ses lumières de Noël. «Je suis une enfant là-dedans! C’est mon dada. Malgré les peines que je peux avoir, quand je réussis à faire quelque chose de beau, c’est une grande satisfaction pour moi. Faire des décorations de Noël, c’est un plaisir. Tu ne te chicanes pas en faisant ça, sinon, tu n’en fais pas», d’observer la grand-maman.

Le mot de la fin lui revient, car il manque encore un petit quelque chose dans son décor… «Je me cherche deux beaux soldats de 6 ou 7 pieds de haut. Tout à coup que quelqu’un en aurait!» conclut-elle.