Fonds de pension: Bombardier s’indigne

Je prends le temps d’écrire ce matin pour rectifier et surtout commenter certains propos rapportés par le journaliste Dany Jacques auprès de la mairesse de la Ville de Magog. («Je suis à l’aise avec mon fonds de pension», édition du 28 mai 2014).

Quand la mairesse dit que si elle perd ses élections, donc son travail, elle ne recevra pas de prestations de chômage. Elle a raison, mais vous conviendrez qu’elle ne peut pas recevoir quelque chose pour laquelle elle n’a pas défrayé un seul sou, et ce pendant toute la durée de son mandat (les élus ne payant pas de chômage). Il y a des personnes dans la fonction publique (enseignants, infirmiers et policiers par exemple) qui toute leur vie de travailleur permanent paieront leur assurance emploi et n’en recevront jamais.

Mais ce qui me choque le plus, c’est qu’elle semble oublier que lors de son départ de la mairie de Magog, elle recevra une généreuse allocation de transition qui correspond à un mois de salaire pour chaque année de service. Cette allocation ne sera pas versée à 50 ou 55 % comme les prestations de chômage, mais à 100 %.

Donc, si madame la mairesse quitte après ce mandat, elle recevra huit mois de son salaire de maire auquel il faudra ajouter une allocation de départ, et un jour, cette fameuse retraite dont parlait monsieur Jacques dans son article.

Vous aurez compris pourquoi lors de ma dernière campagne à la mairie j’avais pris comme engagement de couper cette fameuse allocation de transition.

Michel Bombardier

Ex-candidat à la mairie de Magog