Excédent record et année charnière pour le Mont-Orford

ÉCONOMIE. La Corporation ski & golf Mont-Orford termine sa quatrième année de gestion par un excédent avant amortissement de 460 866 $.

Aux dires du directeur général, Luc Chapedelaine, il s’agit d’une performance qui dépasse les attentes budgétaires alors qu’en 2014 et 2013, ce surplus se chiffrait respectivement à 183 504 $ et 40 661 $.

Il explique cette rentabilité entre autres par la croissance du chiffre d’affaires et de la fréquentation de ski, qui sont en hausse de près de 8 %. Il ajoute que la contribution du Fonds de relance du Mont-Orford, qui totalise 253 579 $ en quatre ans, a permis d’investir dans la qualité du produit.

«Tant pour le ski et le golf, on sent un renouveau. Cet été, on a plus que doubler notre clientèle et doubler la fréquentation des hors-abonnements. Et pour cet hiver, ça s’annonce aussi bien, car nous avons augmenté nos ventes d’abonnement de saison de 10 %», affirme M. Chapdelaine

Tout en soulignant le travail accompli, le président de la Corporation, Jacques Demers, se fait réaliste en affirmant que la pérennité de l’entreprise n’est pas encore acquise. «On a beau dire que ça va bien, il faut avouer que notre entreprise a besoin d’aller mieux. Il nous faut des investissements plus importants, au minimum 1 M$ par année plutôt que les 400 000 à 500 000 $ qui sont injectés actuellement», admet le président.

Une année charnière

Alors que le Fonds de relance terminera en 2016 la dernière année de sa campagne de cinq ans, la Corporation se retrouvera en quelque sorte à la croisée des chemins dans son développement.

Les gestionnaires devront définir une vision pour permettre à la montagne de se démarquer de la concurrence et même apporter une valeur ajoutée dans le marché. «On a un beau grand parc de jeu avec le Mont-Orford, mais actuellement, il n’est vraiment pas utilisé à son maximum. Notre bail actuel est très limitatif et c’est pourquoi l’appui du gouvernement du Québec sera essentiel si on veut développer de nouvelles activités», conclut M. Demers.

Pour sa part, la mairesse Vicki May Hamm a rappelé l’importance du soutien de la communauté pour la Corporation, que ce soit par une participation aux activités ou par l’octroi de dons ou de commandites.

Rappelons que les retombées de la station sont estimées entre 22 M$ et 25 M$ et environ 330 personnes y travaillent chaque année.