Des montagnes colorées et bondées de visiteurs

PAYSAGES. La saison automnale représente un générateur d’achalandage majeur pour l’industrie touristique de la région, en commençant par les stations de ski qui sont au cœur de cette effervescence des couleurs.

Chaque année, ce sont des milliers de visiteurs qui font un détour spécialement dans Memphrémagog pour admirer la nature qui s’offre en spectacle. Évidemment, la marche est l’une des activités les plus populaires à cette occasion avec la multitude de sentiers aménagés tant dans le Canton d’Orford, avec le Parc national du Mont-Orford, que du côté d’Owl’s Head à Mansonville.

«En moyenne, une personne sur quatre va utiliser le remonte-pente pour se rendre jusqu’au sommet, soutient le directeur général du Mont-Orford, Luc Chapdelaine. Avec un total de 20 000 à 25 000 remontées durant la Flambée des couleurs, on peut facilement dire que ce sont 100 000 personnes qui prennent d’assaut notre montagne à cette période-ci de l’année.»

Tout en admettant que le nombre de visiteurs n’est pas aussi élevé, le responsable du marketing à Owl’s Head, Luc St-Jacques, abonde dans le même sens que son confrère à l’effet que la randonnée est très populaire. «On voit beaucoup de familles et de groupes qui viennent faire la boucle d’une durée d’environ quatre heures. Il y en a plusieurs aussi qui s’arrêtent pour venir profiter des activités au bas de la montagne, où on y retrouve de la musique, un bbq, des artisans et des antiquaires. J’ai remarqué cette année que plusieurs en étaient à leur première visite chez nous, ce qui est très encourageant.»

En raison de sa situation plus éloignée, situé à quelques kilomètres de la frontière américaine, Owl’s Head doit constamment redoubler d’efforts pour convaincre les visiteurs que le détour en vaut la chandelle. Cependant, une fois arrivés sur place, très rares sont ceux qui regrettent d’avoir fait le trajet, assure M. St-Jacques. «Les gens pensent encore que c’est loin Owl’s Head, mais dans les faits, on parle de 30 à 35 minutes pour s’y rendre à partir de Magog. Ce n’est pas énorme comme distance, surtout que la route est très belle par le chemin des Pères qui a été repavé récemment.»

Pour consulter la programmation complète: www.laflambeedescouleurs.com et www.owlshead.com.

L’Estrie passe inaperçue

L’automne est l’une des saisons dont raffole la presse étrangère pour mettre en valeur les différents attraits du Québec. Cependant, selon une analyse effectuée par Influence Communication, l’Estrie semble la grande oubliée de la province dans la couverture étrangère portant sur le thème du tourisme québécois.

En effet, l’Estrie ne figure pas dans le top 10 des régions touristiques québécoises les plus médiatisées à l’étranger du 1er janvier au 1er octobre 2014. Elle s’est fait damer le pion par les grands pôles que sont Montréal (57,95 %) et Québec (25,24 %), mais également par la Gaspésie (4,95 %), le Saguenay – Lac-Saint-Jean (3 %) Charlevoix (1,36 %) et la Mauricie (0,77 %). Même le Nunavik a fait parler plus de lui que l’Estrie avec 0,56 % de la couverture.

Notons que l’analyse a été faite pour le Journal Métro dans 160 pays du monde et en 22 langues.