Débuts impressionnants pour Dominic Morin
Le Magogois Dominic Morin a connu des débuts impressionnants à ses deux premières compétitions de culturisme.
L’athlète de 36 ans, qui évolue chez les mi-lourds (186 à 198 lb), a grimpé sur la plus haute marche du podium lors de sa toute première compétition, au début de 2012, puis il a récidivé avec une seconde place lors du Québec Open, le 31 mars dernier.
Depuis quelques jours, il a repris sa préparation en vue du concours Monsieur Québec, le 30 juin à Laval. «Les trois premières positions auront un laissez-passer pour la compétition Monsieur Canada. Le gagnant obtient même une place à vie pour le concours national. Bien que je ne sois pas le plus expérimenté parmi les compétiteurs, je vise rien de moins que le premier rang», lance-t-il avec un air déterminé.
«Je sais ce que j’ai à faire pour rester sur le podium. Et en plus, je connais mes adversaires, car ce sont les mêmes gars que j’ai affrontés lors des deux premières compétitions», ajoute-t-il.
Adepte de nombreux sports – il a entre autres pratiqué la boxe et le karaté – , Dominic Morin s’est lancé plus sérieusement dans l’entraînement il y a quatre ou cinq ans. Cette nouvelle passion est devenue pour lui un mode de vie et l’a amenée à se fixer des objectifs passablement élevés. «À long terme, je veux joindre les rangs professionnels aux États-Unis. Il me reste plusieurs étapes à franchir, mais je suis prêt à mettre les efforts nécessaires. Je suis assez extrémiste quand je me lance dans un projet», prévient le solide gaillard.
Un personnage coloré
Ceux qui fréquentent un tant soit peu le centre-ville de Magog ont sans doute déjà remarqué Dominic Morin. Regard d’acier, muscles proéminents, tatouages multiples: difficile pour l’athlète et homme d’affaires de passer inaperçu.
Propriétaire du salon de tatouage «Precious Ink» (secteur Place du commerce), Morin est également bien connu sous son nom d’artiste, «Qball». «J’ai toujours aimé le dessin. Que ce soit à l’école ou encore comme graffiteur, ça servait à m’exprimer. Aujourd’hui, il me permet d’exercer mon métier», explique celui qui est artiste-tatoueur depuis 17 ans.
Originaire de Fermont, Dominic Morin s’est amené à Sherbrooke à la fin de l’adolescence, avant d’élire domicile à Magog il y a quelques années. Sa personnalité, son look et ses nombreux talents – autant athlétiques qu’artistiques – lui ont valu une horde d’admirateurs.
En plus de son entreprise de tatouage, il conseille une trentaine de personnes en matière d’entraînement et de nutrition. Quant à sa page Facebook, elle affiche complet avec près de 3900 amis… ce qui l’a obligé à créer une autre page, uniquement pour son cheminement de culturiste. «Facebook est un outil que j’utilise beaucoup, car il m’aide à me faire connaître et à faire la promotion de mes commanditaires. Je fais quatre à cinq mises à jour quotidiennement et j’aime échanger avec les gens», reconnaît-il.
Signe de sa popularité, Qball compte près d’une vingtaine de commanditaires pour appuyer sa carrière d’athlète, alors que d’autres peinent à dénicher des appuis.
Parions qu’ils en ont pour leur argent!