De camionneuse à… danseuse du ventre

Bien qu’il existe depuis «la nuit des temps», le Baladi (que certains appellent la «danse du ventre») continue d’exercer fascination et mystère parmi les femmes – et les hommes, bien sûr- de toutes les cultures.

Âgée de 32 ans, Karine Fauteux s’est initiée à cette danse orientale il y a un an à peine. Le spectacle auquel elle prendra part (11 septembre à Sherbrooke), en compagnie de ses collègues de l’École de Baladi de l’Estrie, représente donc pour elle tout un défi. «Ce sera ma première expérience devant un grand public, mais si j’ai un peu de gêne, je devrai la mettre de côté. Le Baladi est une danse où l’on doit se mettre en valeur», lance cette mère de famille à temps plein.

 

Et d’ailleurs, c’est un peu pour s’évader de son quotidien que la jeune femme d’Ayer’s Cliff a opté pour cette discipline artistique. «Quand j’étais plus jeune, j’ai occupé le métier de camionneuse et, par la suite, j’ai mis au monde quatre enfants. J’avais le goût de retrouver mon côté femme», explique Mme Fauteux.

 

Ancienne patineuse artistique avec les Libellules de Magog, Julie Courtemanche a adopté le Baladi avec la philosophie qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même. «J’aurais aimé faire de la danse sociale en couple, mais mon conjoint n’est pas vraiment un danseur. Avec le Baladi, on n’a pas besoin d’attendre après quelqu’un, car on travaille en solo», confie-t-elle en riant, sous le regard approbateur de ses collègues.