Cellulaires: la GRC admet utiliser des capteurs d’informations

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a admis mercredi utiliser des appareils permettant de recueillir des métadonnées de téléphones cellulaires, rapporte plusieurs médias. La GRC a d’ailleurs utilisé 19 fois un tel système l’an dernier dans le cadre d’enquêtes.

C’est dans un briefing avec CBC, le Toronto Star et le Globe and Mail que le corps policier a transmis cette information, deux jours après que Radio-Canada eut révélé que des capteurs d’IMSI été présent à Ottawa, tout près du parlement.

Ce type d’appareil imite le signal d’une tour téléphonique pour capter des informations sur les téléphones utilisés à proximité, notamment le numéro de série qui est ensuite utilisé pour connaître le propriétaire du cellulaire.

La GRC possède donc de tels appareils, a-t-on révélé mercredi et s’en sert dans le cadre d’enquêtes. Toutefois, le corps policier affirme que ce n’est pas lui qui a placé des capteurs à proximité du parlement dans la capitale. On corrobore ainsi les informations transmises mardi par le ministre de la Sécurité, Ralph Goodale, qui avait indiqué que les appareils n’appartenaient ni à la GRC, ni au Service canadien de renseignements (SCRS).

Des capteurs d’IMSI ont été utilisés en 19 occasions en 2016 et 24 fois en 2015 par la GRC. Si on les utilise pour recueillir des informations sur les téléphones des criminels, il est possible que les données de citoyens soit aussi recueillie dans l’opération.