Bruno Pelletier se mettra à nu au Vieux Clocher de Magog

Bruno Pelletier s’accorde et propose une pause dans la vie trépidante d’aujourd’hui, en se mettant à nu, vocalement parlant évidemment.

Cet artiste ayant foulé de grandes scènes européennes et ayant vendu plus de deux millions de disques dans la Francophonie en 30 ans de carrière s’arrête au Vieux Clocher de Magog, ce soir (13 octobre).

Intitulé «Intime», le spectacle de Bruno Pelletier est «simple, épeurant et déstabilisant». Il ne sera accompagné que de sa voix et de la pianiste Julie Lamontagne. «C’est tout un défi à relever, car il s’agit de ma plus petite formation en carrière», avoue celui qui a fait des salles combles avec Dracula, Starmania et Notre-Dame-de-Paris. Il a aussi déjà présenté son spectacle de Noël en Europe de l’Est, accompagné par trois orchestres symphoniques différents.

Tout un changement donc pour un chanteur reconnu pour ses prouesses vocales. «Je sors des sentiers battus en délicatesse, en nuances, en retenue et avec peu d’éclairage. Je m’inspire du canevas de Jacques Brel lorsqu’il présentait ses spectacles misant sur son interprétation. Je me mets à nu et je livre des émotions. On entend des mouches volées», reconnaît-il.

Ce dépouillement l’a inquiété, mais les quatre premières et récentes prestations le réjouissent. «J’avais peur que les gens s’ennuient. Je pensais qu’il manquait de matériel sur scène, mais la réponse est excellente. Je suis pourtant un type qui aime la musique et les orchestres à saveur anglo-saxonne, mais là, je prends goût à ce virage vers la simplicité», se confie-t-il.

Plusieurs surprises attendent les spectateurs, car la prestation comprend des chansons signées par le chanteur, des demandes spéciales du public et des coups de cœur de Bruno Pelletier. Sans dévoiler le titre des pièces, il met l’eau à la bouche en parlant de pièces revisitées de Metallica, Piaf, Radio Head ou Puccini, qu’il présentera à son public.

Ce spectacle représente une pause dans la vie de son audience, mais aussi un ralentissement dans sa propre vie. «Je me suis presque brûlé en présentant plusieurs spectacles par semaine. J’ai failli perdre mon instrument. Je dois maintenant faire attention à ma voix en ne présentant que deux ou trois spectacles par semaine, pas plus», assure-t-il.