Une trappeuse urbaine à l’honneur
MÉTIERS NON TRADITIONNELS. Une rare trappeuse urbaine est honorée par la Ville de Magog via le Fonds Denise Poulin Marcotte, dont l’objectif consiste à épauler une personne qui œuvre dans une discipline sportive ou un métier non conventionnel.
Une somme de 500 $ est remise à la Magogoise Alexandra Goulet. Cette récipiendaire exerce le métier de trappeuse d’animaux sauvages en milieu urbain. « À ma connaissance, je suis la seule femme en Estrie à pratiquer ce métier, constate-t-elle. J’espère que cet honneur inspirera d’autres personnes à oser s’aventurer dans des domaines non traditionnels. »
Son travail consiste à intervenir dans des situations où des animaux sauvages, tels que des ratons laveurs ou des renards, se retrouvent dans des endroits inadaptés, comme des greniers. « Avec soin et respect, je capture ces animaux et les relocalise dans des habitats sécuritaires où ils peuvent poursuivre leur vie en harmonie avec la nature », explique Mme Goulet, qui se dit très fière de contribuer au rayonnement de sa spécialisation.
Le fonds Denise Poulin Marcotte a été créé afin de garder en mémoire le travail accompli par cette femme, qui a été la première élue féminine à avoir siégé au conseil municipal de Magog en 1994. Elle a par la suite obtenu six mandats consécutifs.
Au cours des 7 dernières années, une bourse de 500 $ a été remise annuellement à Mmes Sylvie Poiré (cordonnière-sellière), Johanne Cyr (machiniste), Vanessa Morin (charpentière-menuisière), Éthel Provencher (musicienne militaire et sergent recruteur), Valéry Gagné (intervenante en comportement équin) et Christine Bélanger (pompière).