Une affaire de famille pour Joanne Carruthers
STANSTEAD. Le Collège de Stanstead et cette municipalité frontalière sont une affaire de famille pour la première femme depuis 152 ans à assurer la direction de cette école secondaire privée, Joanne Tracy Carruthers.
Estrienne d’origine, elle habite Stanstead depuis plus de 30 ans avec son conjoint. Elle a presque toujours été associée au Collège pendant sa carrière, dont la majorité à titre de directrice des admissions. Elle vient de succéder à Michael Wolfe, qui a été à la tête de cette école anglophone pendant 18 ans.
Sans considérer cette nomination comme un exploit, elle estime cette alliance tout à fait naturelle pour cette femme qui adore sa ville et sa communauté. Adolescente, elle n’a pas fréquenté cette institution scolaire, contrairement à son mari, à son beau-père et à ses enfants.
« Je suis très fière de gérer cette institution comme une grande famille, et je la dirige comme une mère. J’habite même sur le campus, ce qui me permet d’être près de mon travail, mais aussi de profiter d’un bel environnement, tout en assistant à de bons matchs de rugby, de basketball ou de hockey. C’est un style de vie, car une directrice, ça s’occupe de tout. »
Elle adore ses responsabilités passées et actuelles, ce qui lui a permis de tisser des liens avec des familles aux quatre coins de la planète. Plusieurs parents sont devenus des amis. « On a récemment rassemblé 150 anciens, dont certains issus des années 1970 ont joué un match de basketball avec des élèves de 2020, raconte Mme Carruthers. Ce fut une très belle expérience pour tous. »
Pour elle, Stanstead est un endroit parfait pour vivre, fonder une famille et élever des enfants. « C’est un milieu inspirant avec une grande école et où les jeunes de la place peuvent côtoyer des élèves internationaux. Ces derniers s’impliquent d’ailleurs au sein de divers organismes et écoles primaires afin de s’intégrer dans la communauté. On a créé un bel environnement international pour une si petite ville. »
La nature environnante, les nombreuses activités de loisirs et la proximité de la frontière canado-américaine comblent également Mme Carruthers. S’ajoutent les pistes cyclables, les sentiers pédestres, le Cercle de pierres, les restaurants des deux pays et les deux communautés, canadienne et américaine, « qui n’en font qu’une ».
« J’aime tout à Stanstead », tient-elle à témoigner.