Rétro 204: Un incendie qui provoque des remous

Rétro 2024. Le dossier de la Fonderie Magotteaux aura fait grand bruit à l’hôtel de ville de Magog ainsi que dans les médias au cours des derniers mois après qu’un incendie majeur ait ouvert une boîte de Pandore chez les résidents demeurant à proximité.

Tout a commencé le 10 août lorsqu’un incendie majeur a éclaté dans le complexe industriel de la rue Champlain. Sur le coup, plusieurs ont craint le pire en voyant un immense panache de fumée s’élever dans le ciel, visible à plusieurs kilomètres à la ronde. L’intervention rapide des pompiers aura finalement permis d’éviter le pire, en ce sens que malgré des dégâts majeurs, l’usine a été en mesure de poursuivre ses opérations peu de temps après les événements.

Une bonne nouvelle pour les 150 employés, qui ont craint de voir leur emploi s’envoler en fumée, mais une moins bonne pour certains résidents. Ces derniers voyaient en ce «malheur» une occasion de corriger une erreur du passé, du moins, à leur avis. Selon leurs revendications, il était temps de profiter de cette situation pour démanteler les installations commerciales loin du secteur résidentiel, au profit du parc industriel. Une pétition en ce sens a même été déposée aux membres du conseil municipal.

Des pourparlers se sont alors entamés avec les dirigeants de Magotteaux, non pas dans un scénario de déménagement, mais bien afin d’évaluer différentes options pour atténuer les nuisances causées par les activités industrielles, notamment en ce qui à trait au bruit. Finalement, la compagnie a choisi une option qui ne passe pas inaperçue, soit l’érection d’un imposant mur coupe-son aux limites de sa propriété. Cet écran acoustique devrait améliorer le sort du voisinage, quoi que certains doivent encore avoir du mal à s’habituer à ce nouveau décor qui occupe maintenant leur cour arrière.

Cet écran acoustique devrait améliorer le sort du voisinage, quoi que certains doivent encore avoir du mal à s’habituer à ce nouveau décor qui occupe maintenant leur cour arrière. (Photo Le Reflet du Lac – Dany Jacques)