Rétro 2024: Des organisations sous tension

RÉTRO 2024. Même s’ils n’ont aucun lien entre eux, deux événements impliquant des conflits internes ont éclaté dans les derniers mois à Magog, soit dans le milieu communautaire au sein de l’organisme Zone Libre Memphrémagog ainsi qu’à l’Hôtel de Ville.

Chez Zone Libre, c’est au beau milieu de l’été que la communauté a eu vent que quelque chose ne tournait pas rond. Après vérification, on a su que la directrice Émilie Paré avait été écartée de ses fonctions pour des raisons que demeurent encore confidentielles, à ce jour.

Un bouleversement qui a alors entraîné un arrêt temporaire de services pour la clientèle desservie par l’organisme, qui vient en aide aux personnes vivant des problèmes de dépendance. Durant quelques semaines, plusieurs acteurs du milieu communautaire se sont mobilisés d’urgence pour tenter de limiter les dommages, en prenant le relais de certains services.

Finalement, à la fin août, le conseil d’administration a procédé à la nomination d’une nouvelle gestionnaire en Sarah Vandal, relançant aussi du même coup les activités régulières de l’organisme.

Par ailleurs, un autre conflit interne s’est retrouvé sur la place publique, soit celui impliquant des membres du conseil municipal de Magog. Tout a débuté par une situation inhabituelle au printemps dernier, lorsque la représentante du district # 1, Josée Beaudoin, a dénoncé lors d’une séance publique son exclusion de quelques comités et commissions. On a alors appris que la principale intéressée avait reçu une lettre officielle de la Ville de Magog, en 2023, lui reprochant d’avoir enfreint des règles éthiques et de confidentialité.

Un traitement que la politicienne n’a pas digéré puisque quelques mois plus tard, elle a fait parvenir une mise en demeure à ses confrères élus, déplorant  » la façon différente et discriminatoire  » dont elle se dit victime, comparativement aux autres politiciens. Pour expliquer cette action juridique, elle disait vouloir faire respecter ses droits comme conseillère et non de menacer qui que ce soit.

Il s’agit du dernier développement dans cette affaire, du moins, qui a «coulé» publiquement.