Les cyclistes « locaux » attendent impatiemment le GBC

DÉFI. Même s’ils savent qu’ils risquent de « souffrir » à quelques reprises, les habitués du GBC 500/présenté par Vélo Café sont impatients de prendre part à cet événement cycliste, dont la 5e édition aura lieu cette année du 29 juin au 2 juillet.

Pionnier parmi les événements en vélo de gravelle (Gravel Bike) et lancé en plein cœur de la pandémie à l’été 2000, le GBC 500 permet de découvrir quelques-unes des plus belles routes de campagne des Cantons-de-l’Est.

Mais il a aussi la réputation d’emprunter certaines sections parmi les plus ardues, avec des pentes avoisinant parfois les 15 degrés.

Les routes de gravier constituent la majorité du parcours du GBC 500. (Photo archives – Michel Caron)

Le parcours de 500 km de l’édition 2024, comporte d’ailleurs plus de 6300 mètres de dénivelé positif, alors que le parcours « allégé » de 250 km affiche un dénivelé de plus de 3100 mètres, selon l’application Ride With GPS.

« Il faut avoir le plus de kilomètres possible dans les jambes si on ne veut pas trop souffrir au GBC. Et il faut aussi faire préalablement quelques sorties de gravelle avec de la côte », prévient la Magogoise Linda Gagnon, qui effectuera le parcours de 500 km en duo, avec une amie de Pointe-Calumet.

Linda Gagnon (à gauche), qui apparaît ici aux côtés de Brigitte Benoît, est une habituée du GBC 500. (Photo archives – Marco Bergeron)

« Je le refais encore cette année, parce que j’aime l’ambiance, le défi et l’organisation hors pair. Et on réussit encore à me faire découvrir des routes que je ne connais pas en Estrie », ajoute l’ex-directrice du Service des loisirs de Magog, retraitée depuis 2023.

Son de cloche similaire pour le Magogois Jean Lavertu, qui effectuera le parcours de 500 km en solo, et qui se réjouit de découvrir chaque année de nouveaux endroits. « C’est ce qui fait que je reviens, car on roule souvent sur des chemins qu’on ne peut pas faire habituellement. Et la camaraderie y est pour beaucoup. Chaque année, je rencontre de nouvelles personnes et je vais rouler dans leur coin par la suite », fait-il valoir.

Jean Lavertu (105) apprécie la camaraderie qui règne au GBC 500.  (Photo archives – Marco Bergeron)

En raison de son statut de retraité, M. Lavertu a l’occasion de passer pas mal de temps sur son vélo, 12 mois par année. « J’ai roulé en Guadeloupe pendant six semaines, cet hiver, et j’ai ensuite fait un 10 jours d’entraînement en Arizona. Et je vais aussi faire environ 500 km en participant au Grand Défi Pierre Lavoie (du 14 au 16 juin). Ce sera une très bonne pratique pour le GBC, côté distance, mais pas aussi difficile en raison du dénivelé », reconnaît-il.

Profiter du moment présent

De son côté, Patrick Bouchard en sera à une troisième présence au GBC, ayant successivement fait le 500 km en 2022 et le 250 km en 2023.

Cette année, il s’attaquera de nouveau au trajet de 500 km. « Si j’avais quelques conseils à donner à ceux qui le feront pour la première fois, c’est de ne pas trop se casser la tête. Oui, c’est bon d’étudier le parcours et de noter à quels endroits sont les ravitaillements, mais il faut aussi apprendre à profiter du moment présent, pédaler et admirer le paysage », suggère l’électricien magogois.

« Et c’est également important d’évaluer nos capacités de façon réaliste et peut-être ajouter une journée à notre objectif de départ. 500 km, c’est long quand tu as un imprévu, un bris mécanique ou une crevaison », prévient-il.

En bref…

En plus de devancer leur événement de quelques semaines, du début août à la fin juin, les organisateurs du GBC 500 ont modifié l’horaire afin d’imposer une pause obligatoire durant la nuit. Ainsi, du samedi au dimanche et du dimanche au lundi, les cyclistes devront être « au repos » entre minuit et 6 h, avant de reprendre la route. Une pause est également prévue entre 22 h et 6 h dans la nuit du lundi au mardi. Tout le monde devra avoir terminé le parcours (250 et 500 km) au plus tard le mardi 2 juillet à 22 h…

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Gagnants l’an dernier sur le parcours de 500 km, Serge Lacroix et Anne Bastin sont tous deux inscrits au 250 km cette année. Lyne Bessette et Geneviève Jeanson sont pour leur inscrites au 500 km. 

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Ayant pour but de faire découvrir les plus belles routes de gravier de la région, le GBC vise aussi à faire connaître quelques entreprises agroalimentaires de la région. Cette année, les cyclistes pourront notamment faire une halte gourmande à la Fromagerie La Station (Compton), à La Pinte (Ayer’s Cliff), aux Bleuets bio du Marquis (Potton) et chez Robin – Bière naturelle (Waterloo). Un arrêt est également prévu au légendaire Thirsty Boot (Bolton-Ouest) et à la populaire Cantine du Lac (Magog)…

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