L’école qui s’est fait désirer

INAUGURATION. Les parents fondateurs, tout comme les dirigeants du Centre de services scolaire des Sommets (CSSDS), ont dû faire preuve de patience avant de lancer officiellement les activités de l’école alternative du Solstice. Mais à voir tous les sourires – autant des adultes que des enfants – lors de l’inauguration officielle le 1er mars dernier, on peut comprendre que l’attente en valait la peine.

En opération depuis l’automne 2022, la nouvelle école primaire magogoise accueille maintenant 83 élèves, du préscolaire à la sixième année.

Elle a même vu graduer ses deux premières finissantes, en juin 2023.

Intervenant de première ligne dans ce projet, le directeur général adjoint du CSSDS, Serge Dion, avoue avoir éprouvé un certain scepticisme lorsqu’une quinzaine de parents ont cogné à sa porte, en février 2018. « Ces gens sont venus me rencontrer en compagnie de ma patronne de l’époque, Édith Pelletier (retraitée depuis juillet 2022) et nous avons fait connaissance avec des parents extrêmement motivés, mais aussi très engagés. Même si on a éprouvé des retards en cours de route (près de deux ans), on y est arrivé et c’est tout à leur honneur », a-t-il louangé.

« Lorsqu’on travaille dans le milieu de l’éducation, on a rarement la chance d’assister à la naissance d’une école. Je ressens donc un énorme sentiment de fierté d’avoir été impliqué dans ce projet et on peut parler d’un énorme succès », a ajouté M. Dion.

Le directeur Marc-Antoine Mauzerolle (à gauche) a partagé sa fierté avec Lisa Rodrigue et Édith Pelletier, respectivement actuelle et ancienne directrice générale du CSS des Sommets, ainsi qu’avec le directeur général adjoint des Sommets, Serge Dion.  (Photo Le Reflet du Lac – Patrick Trudeau)

 

Inspirée d’un modèle scandinave où l’enseignement est axé sur la nature, le plein air et le développement durable, l’école du Solstice se distingue aussi par ses locaux décloisonnés et l’absence de bulletins chiffrés.

La synergie entre les parents, les élèves et les enseignants y est aussi frappante… et primordiale. « Lors de notre sortie de fin d’année en juin dernier, nous sommes tous allés en camping dans la forêt. Il n’y a pas beaucoup de milieux où il aurait été possible de faire une telle activité en incluant les parents, les jeunes et les membres du personnel », a fait valoir l’une des mamans fondatrices.