Jardins de la Falaise: les élus de Magog trancheront sur le sort du projet lundi prochain
IMMOBILIER. Au lendemain d’une consultation publique portant sur plusieurs projets, dont celui des Jardins de la Falaise, la mairesse de Magog, Nathalie Pelletier, confirme que les élus annonceront lundi prochain (4 mars) leurs intentions en lien avec ce développement résidentiel.
Sans surprise, Nathalie Pelletier soutient que c’est ce projet d’habitation, visé sur la rue Sergent-Arthur-Boucher, qui a suscité le plus de commentaires lors de la période réservée au public.
Comme ce fut le cas lors de précédentes consultations portant sur ce même dossier, ce sont essentiellement les mêmes arguments en défaveur du projet qui ont été soulevés. Il s’agit, entre autres, des impacts en lien avec la circulation qui pourraient découler de la construction de ces 16 à 20 unités de logement.
Rappelons que le promoteur prévient qu’en cas de refus, il ouvrira la rue Sergent-Arthur-Boucher actuellement en cul-de-sac, vers la rue de Vimy, pour y construire six duplex. «Selon nos équipes à l’interne et des simulations de comptages, il y aura moins d’impacts sur la circulation si le cul-de-sac est maintenu, même avec l’arrivée de nouveaux résidents. Ce n’est pas une opinion personnelle, mais bien des informations basées sur nos experts», partage la première magistrate.
Nathalie Pelletier s’est faite également rassurante sur des préoccupations exprimées par des citoyens en lien avec la capacité des égouts dans le secteur. «Nos employés à l’ingénierie ont vérifié et validé que le réseau avait la capacité suffisante pour supporter ce nouveau volume. Il n’y a pas d’inquiétudes à avoir à ce niveau», précise-t-elle.
Contrairement à ce que peuvent penser certains citoyens qui ne se sentent pas écoutés, Nathalie Pelletier assure que rien n’est encore coulé dans le béton dans ce dossier. «Nous en reparlerons en séance plénière lundi prochain. Et en soirée, lors de l’assemblée publique, nous annoncerons quelle sera la prochaine étape parmi trois options. Soit que les démarches réglementaires continueront telles quelles, soit qu’elles continueront avec des modifications ou soit qu’elles seront tout simplement abandonnées.»